;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
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dimanche, juillet 26, 2009

L'agence Éprus (Établissement de préparation et de réponses aux urgences sanitaires)

Des faiblesses dans la gestion des stocks de médicaments - Marielle Court Le Figaro 22/07/200
Éprus, l'établissement chargé de gérer les réserves de masques et de médicaments en cas de menace sanitaire grave, est mis en cause.
En cas de pandémie française du
H1N1 à l'automne, l'agence Éprus (Établissement de préparation et de réponses aux urgences sanitaires) connaîtra son baptême du feu. Et cela ne sera pas sans risque. Cet établissement a été créé en 2007 afin de pallier les défaillances rencontrées auparavant par le ministère de la Santé dans la gestion des stocks de produits de santé. Mais, «deux ans après sa mise en place, il n'a pas relevé les nombreux défis auxquels il est confronté», assure Jean-Jacques Jégou (sénateur Union centriste du Val-de-Marne) dans un rapport présenté mercredi matin.
Bien que Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, eût précisé que la création de l'Éprus ne serait pas la création d'une «énième» agence, «il s'inscrit bien dans le mouvement de prolifération des structures dans le domaine sanitaire», précise l'élu. Mais, surtout, il soulève des points qui, s'il y a crise, pourraient se transformer en problèmes. Jean-Jacques Jégou dénonce tout d'abord le «caractère rudimentaire de l'outil informatique», qui permet de gérer les stocks : 33 millions d'antiviraux, un milliard de masques chirurgicaux pour les malades et 537 millions de masques plus sophistiqués destinés aux professionnels de santé, et enfin,
94 millions de doses de vaccins attendues entre octobre et janvier. Parmi les difficultés recensées, Jean-Jacques Jegou ajoute les 72 sites de stockage (prestataires privés, établissements publics de santé, ministère de la Défense) ayant «des conditions de conservation hétérogènes».
Produits périmés
«Les procédures d'allongement des dates de validité des produits soulèvent également des incertitudes juridiques», précise encore l'auteur du rapport. C'est le cas notamment pour les masques les plus performants qui ont des dates de péremption. Plus de la moitié du stock «présente une date de validité dépassée», mais conserverait son efficacité. «Ce constat soulève des incertitudes juridiques… Soit ces masques sont efficaces et peuvent être distribués, soit ils doivent être détruits », souligne le sénateur. Jean-Jacques Jégou propose des améliorations et estime «qu'un bilan de l'action devra être dressé une fois le risque pandémique passé» afin notamment d'apprécier «la valeur ajoutée» apportée par la création de l'Éprus.

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