;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
A la manière d'un Mémento, ce Blog rassemble pour mon usage personnel, des Informations, des Liens, des Actualités, des Rappels réglementaires et des Remarques personnelles. Mais comme cet ensemble didactique rapide peut aussi être utile à d'autres pharmaciens d'officine, je le laisse en ligne afin qu'il soit consultable. Et je remercie dès maintenant les éventuels lecteurs qui laisseront des commentaires et leurs remarques pour me permettre de faire les mises à jour nécessaires, les améliorations et les corrections souhaitables.

lundi, avril 15, 2013

Potassium

http://www.davidnohales.com/6.htmlIl est souhaitable de veiller à ne pas oublier de sélectionner les aliments riches en potassium quand on fait ses courses. Une simple majoration des apports alimentaires de potassium permet de diminuer les chiffres tensionnels chez les hypertendus sans que cela ne les abaisse chez les normotendus. Elle semble aussi dimininuer les risques d'accidents vasculaires cérébraux.
C'est ce qu'il semble falloir retenir des métaanalyse de l'O.M.S.
Richesse en Potassium pour 100g d'Aliments :
  • Haricots, petits pois : 1.300mg
  • Fruits à coques : 600mg
  • Légumes verts (épinards, choux, persil) : 550mg
  • Racines (carottes, beteraves, oignons) : 200mg
  • Autres légumes (tomates, concombres, potirons) : 300mg
  • Fruits (bananes, papayes, dates) : 300mg
de 0 à 6 mois
400 mg
de 7 à 12 mois
700 mg
de 1 à 3 ans
3 000 mg
de 4 à 8 ans
3 800 mg
de 9 à 13 ans
4 500 mg
14 ans et plus
4 700 mg
Femmes enceintes
4 700 mg
Femmes qui allaitent
5 100 mg
Source :
Food and Nutrition Board, Institute of Medicine. Potassium. Dietary Reference Intakes for Water, Potassium, Sodium, Chloride, and Sulfate.
National Academies Press, États-Unis, 2004. Ces données sont le résultat d'un consensus entre les autorités canadiennes et américaines.
*Apport suffisant :
 en l'absence de données scientifiques adéquates, les autorités ont fixé, non pas un apport nutritionnel recommandé (ANR), mais un apport suffisant (AS).
L'apport suffisant en potassium repose sur les apports moyens chez Nord-Américains en bonne santé.



dimanche, avril 07, 2013

Borrelia & manganèse







Sciences et Avenir

Un métabolisme sans fer, c'est possible  -  25-03-2013


La tique est le vecteur de la maladie de Lyme DR

La tique est le vecteur de la maladie de Lyme DR


La bactérie responsable de la maladie de Lyme (diffusée par les tiques) consomme du manganèse à la place du fer, ce qui la rend particulièrement résistante.

PROTÉINE MÉTALLIQUE. C'est une caractéristique unique dans le monde vivant que viennent de mettre en évidence les chercheurs de l’université John Hopkins, de l’institut océanographique Woods Hole et de l’université du Texas. Dans une étude récemment publiée dans la revue Journal of Biological Chemistry, les chercheurs montrent que la bactérie responsable de la Maladie de Lyme (causée par les tiques) n’a pas besoin de fer pour assurer son métabolisme.
En 2000, lorsque le génome de la bactérie (Borrelia burgdorferi) avait été séquencé par une autre équipe qui avait alors constaté que cette dernière n'accumulait pas de fer, et ne produisait aucune protéine comportant ce métal que l'on croyait indispensable à la vie. Il entre par exemple dans la composition de la molécule d’hémoglobine.
Partant de ce constat, des chercheurs ont voulu savoir quel était l'élément qui le remplaçait. Ils ont alors mis en évidence un taux élevé en manganèse dans les protéines produites par la bactérie. La plupart des organismes utilisent le manganèse à petite dose, mais jamais en l'absence de fer.

Un avantage évolutif majeur

RÉSISTANCE. Pour la bactérie, ne pas utiliser de fer constitue un avantage évolutif considérable pour le pathogène. En effet, en cas d’infection, le système immunitaire a tendance à faire baisser le taux de fer dans le sang, dans le but d’affaiblir le métabolisme des bactéries et autres parasites.
Ce faible taux de fer explique en partie pourquoi nous nous sentons faibles quand nous sommes malades. La bactérie se passant de fer, cette réponse immunitaire devient donc totalement inefficace. Ce qui expliquerait pourquoi la borréliose est difficile à traiter, et peut rester présente dans l’organisme de nombreuses années.

Une maladie en forte expansion

TRAITEMENTS. La maladie de Lyme peut être entre autres transmise par les tiques, et se caractérise par un développement en 3 stades. Lors des cas les plus graves, elle peut mener à des méningites et des lésions sévères de plusieurs organes. Présente dans 65 pays, elle connait une forte expansion, notamment en Europe et en Amérique du Nord. 
Les traitements contre la maladie de Lyme sont des antibiotiques, qui doivent être prescrits de manière précoce. En développant des médicaments se focalisant sur les protéines à manganèse, spécifiques des bactéries, les chercheurs espèrent à terme créer de nouveaux traitements efficaces, et ce à tous les stades de la maladie.
Lionel Huot, Sciences et Avenir 25/03/13