;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
A la manière d'un Mémento, ce Blog rassemble pour mon usage personnel, des Informations, des Liens, des Actualités, des Rappels réglementaires et des Remarques personnelles. Mais comme cet ensemble didactique rapide peut aussi être utile à d'autres pharmaciens d'officine, je le laisse en ligne afin qu'il soit consultable. Et je remercie dès maintenant les éventuels lecteurs qui laisseront des commentaires et leurs remarques pour me permettre de faire les mises à jour nécessaires, les améliorations et les corrections souhaitables.

lundi, avril 24, 2017

LISTE DES CONFUSIONS DE NOMS
A
ABILIFY® et ALIBI®
ACEBUTOLOL-AMIODARONE (confusion entre DCI)
ACTISKENAN® et SKENANT®
ADANCOR® et ANDROCUR®
ADRENALINE® et NORADRENALINE® (confusion entre DCI)
ADVAGRAF ® et PROGRAF ®
ADVILTAB® et ADVILCAPS®
AIROMIR® et INNOVAIR®
ALFASTIN® et UN-ALFA®
AMIODARONE® et AMLODIPINE
AMYCOR® et CLAMYCOR®
AMYCOR® et OMACOR®
ANGELIQ® et ARKOGELULES ANGELIQUE®
ANSATIPINE® et ASASANTINE L.P®
ARGANOVA® et ORGARAN ®
ATARAX® et AGYRAX®
ATARAX® et AZANTAC®
AVANDAMET® et AVODART®
AZILECT® et ARICEPT®
B
BRISTOPEN® et BRISTAMOX®
C
CALTRATE et CALCIPRAT
CARTREX® et CARVEDILOL
CELIPROLOL et ACEBUTOLOL (confusion entre DCI)
CEFTRIAXONE et CEFOTAXIME (confusion de DCI)
CERUBIDINE ® et CERULYSE ®
CIFLOX® et CIBLOR®
CIFLOX® et OFLOCET®
CIPROFLOXACINE et OFLOXACINE (confusion de DCI)
CITALOPRAM® et CIPRALAN®
CLARADOL® et CLARADOL CAFEINE®
CLORAZEPATE DIPOTASSIQUE et CLONAZEPAM (confusion entre DCI)
CLOZAPINE et OLANZAPINE (confusion entre DCI)
CONTRAMAL® et COLTRAMYL®
COOLMETEC® et OLMETEC®
CORGARD® ET COZAAR®
CORTANCYL® et COLTRAMYL® (générique)
COUMADINE® et CORTANCYL®
COVERSYL® et CORTANCYL®
COVERSYL® et CORVASAL®
COZAAR® et HYZAAR® D
DAFLON® et DAFALGAN®
DALACINE® et DOLENIO®
DEPAKINE® et DEPAMIDE®
DEPAKINE CHRONO® et DEPAKOTE®
DIAZEPAM et DIASIP® (complément alimentaire)
DIMETHYL FUMARATE et FER FUMARATE
DI-HYDAN® et DITROPAN®
DUPHASTON® et DUSPATALIN®
DOBUTAMINE et DOPAMINE (confusion entre DCI)
E
EDEX ® et EPREX®
EPITOMAX® et ZITHROMAX®
EPREX® ET METOJECT®
ESCITALOPRAM et ESOMEPRAZOLE (confusion entre DCI)
ESPERAL® et HEPSERA®
EUCREAS® et CREON®
EXVIERA® et VIEKIRAX®
EZETROL® et LETROZOLE F
FELODIPINE et INDAPAMIDE (confusion entre DCI)
FEMIBION® (complément alimentaire) et PERMIXON®
FERINJECT® (carboxymaltose ferrique) et FER INJECTABLE (hydroxyde ferrique-saccharose)
FLIXOTIDE® et SERETIDE®
FLUDROCORTISONE et HYDROCORTISONE (confusion entre DCI)
FLUINDIONE - FLORIDINE (complément alimentaire)
FORTZAAR®, COZAAR® et HYZAAR®
FUMAFER® et FEMARA®
G
GENESERINE® et GENESERVICE® grossesse (voir bulletin n° 27) (complément alimentaire) GEVATRAN® et VERATRAN®
GYDRELLE® et GYDRELLE PHYTO® (complément alimentaire)
GLIBENCLAMIDE GLICLAZIDE (DCI)
H
HALDOL DECANOAS® et HALDOL®
Hydrochlorothiazide et Hydroxyzine
HYPERIUM® et HEPT A MYL®
HYPERIUM® et HYPERICUM®
HYPNOMIDATE® et HYPNOVEL®
I
ISOPTO PILOCARPINE® et ISOPTO-HOMATROPINE®
K
KALEORID® et Kayexalate®
KETOTIFENE et KETOPROFENE
KIVEXA® et KALETRA®
KREDEX® et ESIDREX®
L
LAMICTAL® et LAMISIL®
LAMICTAL® et LARGACTIL®
LAMOTRIGINE® et LAMISIL®
LAMOTRIGINE et LARGACTIL®
LARGACTIL® et LAROXYL®
LAROXYL® et LORAMYC®
LEVOFLOXACINE et LEVETIRACETAM (confusion entre DCI)
LEVOTHYROX® et LEVOTONINE®
LEXOMIL® et LAMISIL®
LEXOMIL® et TEXODIL®
LOGIMAX ® et LOGIFLOX®
LUTENYL® et LUTERAN®
M
MANIDIPINE et MEMANTINE (confusion entre DCI)
MEBEVERINE et MEMANTINE (confusion entre DCI)
METHOTREXATE® et METEOXANE®
METHOTREXATE® et METHYLPREDNISOLONE®
MIFLASONE® et MIFLONIL®
MIOREL® et MOVICOL®
MIZOLLEN ® et MYSOLINE ®
MOCLAMINE® et MODAMIDE®
MODANE® et MODAMIDE®
MONICOR® et MOVICOL®
MONOPROST® et MONOSEPT®
MOVICOL® et MOVIPREP®
MONO TILDIEM® et MONOCRIXO®
MYDRIATICUM® et HYDRACUR® (complément alimentaire)
N
NEODEX® (médicament en ATU) et NODEX® adultes
NEULASTA® et NEUPOGEN®
NICORANDIL et NICARDIPINE (confusion entre DCI)
NIDREL® et NICORANDIL
NIFEDIPINE et NITRENDIPINE (confusion entre DCI)
NISISCO® et NISIS®
NORDAZ® (générique) et NORSET®
NOVATREX® et NOLVADEX®
O
OCTAFIX® et OCTANATE®
OCTALBINE® et OCTAGAM®
OCTAPLEX® et OCTAGAM®
OCTAPLEX® et VIALEBEX ®
OFLOCET® et ORELOX®
OFLOXACINE et OXACILLINE
OLMETEC® et OMEXEL®
OXYCONTIN® et MOSCONTIN®
OXYCONTIN® et OXYNORM®
OXYCONTIN® et OXYNORMORO®
P
PARALYOC® et PROXALYOC®
PAROXETINE et FLUOXETINE (confusion entre DCI)
PHOSPHOSORB® et PHOSPHONEUROS®
POLARAMINE® et POLERY®
POLYDEXA® et POLYFRA®
PRAZEPAM-LORAZEPAM (confusion entre DCI)
PREDNISONE et PREDNISOLONE (confusion entre DCI)
PRETERAX® et REPEVAX ®
PREVISCAN® et PERMIXON®
PREVISCAN® et PRESERVISION®
PROSTINE VR® et PROSTINE E2®
PROSTINE® et PROSTIGMINE®
PRIMPERAN® et PRIMALAN
PRITOR® et PRITORPLUS®
R
RECTOGESIC® et DUROGESIC®
REFRESH® et RepHesh® (dispositif médical)
REMINYL® et AMAREL®
REPAGLINIDE et RILMENIDINE (confusion entre DCI)
REPAGLINIDE et RISPERIDONE (confusion entre DCI)
RHINOFLUIMUCIL® et RHINOTROPHYL®
RIFINAH® et RIFAMPICINE
ROTARIX® et REVAXIS®
RIVOTRIL® ET RITALINE®
S
SABRIL® et SEEBRI BREEZHALER®
SALBUMOL® et SALBUTAMOL
SANDOSTATINE® et SOMATOSTATINE
SANDOSTATINE L.P.® et SOMATULINE L.P.®
SEDACOLLYRE CETHEXONIUM® et SEDACOLLYRE, collyre®
SERETIDE® et SEREVENT®
SEROPLEX® et SEROPRAM®
SEROPLEX® et SERESTA®
SIBELIUM® et SILETTUM®
SILODYX® et STILNOX®
SPASFON® et STABLON®
STABLON® et STALEVO®
SUFENTA® et FENTANYL
T
TAHOR® et TAREG ®
TAMOXIFENE-TERBINAFINE (confusion entre DCI)
TAVANIC® et TAZOCILLINE®
TECFIDERA® et TELFAST®
TEMERIT® et TEMESTA®
TERALITHE® et TEGRETOL®
TOBREX® et TOBRADEX®
TIORFAN® et TRIFLUCAN®
TRACUTIL® et TRACRIUM®
TRAMADOL® et TRANXENE®
TRILEPTAL® et TIAPRIDAL®
TRIVASTAL® et TRIATEC®
TUSSIDANE® et TUSSISEDAL®
V
VALDOXAN® et VALSARTAN
VALIUM® et VALINOR®
VIDEX® et VI-DE®
VOGALENE® et VOLTARENE®
VOLTARENE® et VOLTARENDOLO®
W
WYTENS® et WYSTAMM®
X
XATRAL LP® et XATRAL®
XATRAL LP® et XARELTO®
XELODA® et XELEVIA®
Z
ZYLORIC® et ZYVOXID®
ZINNAT® et ZECLAR®
Zopiclone ET Zolpidem
ZOVIRAX® et ZITHROMAX®
ZYPREXA® et
ZANEXTRA®

Enfin, il existe également de nombreux risques de confusion entre les dénominations communes internationales des céphalosporines
Source :  http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/3b8036de97deb7ca3a2c71793df80921.pdf

vendredi, février 03, 2017

Sativex®

Le Sativex® (nabiximols, médicament à base d’extraits de cannabis) est prescrit et distribué dans 17 pays européens et d’autres pays du monde, comme le Canada.
En France, il a obtenu son AMM en janvier 2014, avec pour indication "spasticité dans la sclérose en plaques après échec des autres thérapeutiques". La Haute Autorité de Santé a rendu un avis en octobre 2014 et préconisé un remboursement à 15 % dans cette indication.
Mais il n’est toujours pas commercialisé, en raison d'une absence d’accord entre le gouvernement et le laboratoire sur le prix de vente, selon le laboratoire Almirall.
 
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27mg/ml delta-9-tetrahydrocannabinol
25 mg/ml cannabinol de Cannabis sativa L.
400 € environ
Ordonnance initiale valable pour 6 mois
-réservée au neurologues et médecins rééducateurs hospitaliers
-consultation de suivi tous les 6 mois
Délivrance fractionnée avec 6 ordonnances de 28 jours
-renouvellement possible par le généraliste -
Conservation au frais en coffre sécurisé

Substances & Dopage

http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/Substances-dopantes-liste-2017-et-outils-pratiques

La liste établit trois niveaux d'interdictions selon les substances :
• en permanence (en et hors compétition) ;
• en compétition seulement ;
• ou uniquement dans certains sports.

jeudi, novembre 05, 2015

Pub n'est pas propagande

La publicité est différente de la Propagande ... Ouf, cela fait du bien à entendre !
Publicité Leclerc : l’USPO a déposé un référé
Source :
 Après une accalmie de quelques mois, les spots publicitairesde Leclerc visant à obtenir l’autorisation de vendre les médicaments sans ordonnance sont de nouveau diffusés sur le petit écran.
De quoi irriter le syndicat USPO qui a déposé un référé le 10 octobre au tribunal de grande instance de Paris pour faire cesser cette publicité. « Nous nous sommes appuyés sur un avis rendu par le Conseil supérieur de l’audiovisuel », explique Gilles Bonnefond, président de l'USPO.
Cet avis rendu le 13 mai 2015 s’appuie sur le décret du 27 mars 1992. Il indique que si le message de Leclerc « offre indirectement une certaine visibilité aux parapharmacies, il n’en demeure pas moins que l’objectif premier du message était de promouvoir des idées, d’influencer l’opinion publique et non de faire la promotion d’un bien ou d’un service ou d’une entreprise publique ou privée. En ce sens, ce message n’apparait pas répondre à la définition de la publicité au sens du décret du 27 mars 1992 ».
« Depuis notre dépôt en référé, bizarrement, cette publicité a cessé. Mais nous avons demandé au CSA de rappeler sa position aux différentes télévisions qui ne l’ont pas respectée. Si jamais la publicité Leclerc est de nouveau diffusée, nous réattaquerons immédiatement en référé », explique Gilles Bonnefond.

jeudi, octobre 08, 2015

Rob

Le rob est une préparation galénique ancienne utilisée par les Arabes au XIIIème siècle qui permettait d'édulcorer avec des fruits les principes actifs amers.
enrobage doit probablement trouver là son origine !

lundi, mai 11, 2015

fer médical

De la maladie verte aux pilules roses
UNE LÉGENDE grecque conte comment Melampus, un berger doté de pouvoirs divinatoires, traita l’infertilité d’Iphiclos - un roi de Thessalie -, en lui faisant boire de l’eau où avait bouilli un couteau : il est probable, au-delà du mythe, que le fer constitua l’un des premiers dérivés minéraux administrés en thérapeutique et ce d’autant plus que l’oxyde ferrique abonde dans la nature sous forme d’hématite ou… de rouille. De fait, des préparations à base de cet oxyde furent mises à profit dès l’Antiquité dans des indications étonnantes : ainsi, le papyrus Ebers voulait qu’on l’appliquât, mélangé à de la cire, pour traiter les affections ophtalmiques. Hippocrate proposait d’appliquer une arme en fer sur les plaies, probablement parce que les meilleures thérapies semblaient passer par ce qui avait occasionné le mal. Le médecin espagnol Nicolas Monardes (1493-1599) utilisait quant à lui le fer pour traiter la dysenterie et les règles douloureuses. Lazare Rivière (1589-1655), un médecin de Louis XIII connu comme créateur de la « Potion de Rivière » antiémétique, publia en 1640 une Praxis Medica où il conseillait le recours à du fer dissout dans un vin acide pour contrer la chlorose ou morbus virgineus, une maladie des jeunes filles attribuée à des troubles psychiques, connue comme « maladie verte » en Angleterre, et décrite dès le XVIe siècle - en fait une anémie hypochrome liée notamment à diverses formes de malnutrition -. En 1681, l’Anglais Thomas Sydenham (1624-1689) traitait ce qu’il tenait comme une maladie nerveuse causée par la « faiblesse des esprits animaux » par des pilules à base de fer accompagnées… de vin d’armoise. À la même époque, l’apothicaire parisien Pierre Pomet (1658-1699) recommandait le « crocus martis », qui n’est autre qu’un oxyde ferrique hydraté. Référence à Mars. Le regard porté sur la chlorose évolua à partir des années 1830 lorsque l’on suspecta le rôle d’un déficit en fer dans le sang. En 1845, Auguste Saint-Arroman préconisait ainsi un « chocolat médicinal » contenant de la limaille de fer pour soigner la fameuse chlorose. Si l’utilisation de tels composés resta controversée jusqu’à vers 1860-1870, la plupart des médecins n’en prescrivaient pas moins déjà des « préparations martiales » (depuis la fin du XVIIe siècle, le terme de « martial » signifiait qui contient du fer ou à rapport au fer par référence au latin martialis, qui concerne Mars, dieu de la guerre, et la planète d’une couleur rougeâtre comme l’oxyde ferrique). Les pilules ferrugineuses du docteur Jean-Pierre Blaud (1773-1859) constituèrent la première formulation intégrant non plus un oxyde mais du sulfate ferreux qu’il est aisé d’obtenir par action de l’acide sulfurique sur du fer : commercialisées en 1852 et présentées comme guérissant la maladie en dix à trente jours, elles s’imposèrent comme un traitement véritablement rationnel de l’anémie ferriprive. Elles furent suivies par d’innombrables autres formulations dont les célèbres « Pink Pilules for Pale People » (PPPP) de William Frederick Jackson, médecin à Brockville, dans l’Ontario, brevetées en 1886. Popularisées à la fin du XIXe siècle, elles furent distribuées en France à partir de 1893 sous le même nom de PPPP (« Pilules Pink pour Personnes Pâles »).

 Source : http://www.lequotidiendupharmacien.fr/article/2015/05/07/de-la-maladie-verte-aux-pilules-roses_208826#sthash.4s3EKiGt.dpuf
 

lundi, février 23, 2015

 ...  le nectar des fleurs contient de nombreus substances. Certaines auraient des propriétés antiparasitaires pour des hyménoptères de la famille des Apidae.
Des chercheurs de l’université de Dartmouth College, dans le New Hampshire (États-Unis) ont inoculé un parasite intestinal à des bourdons fébriles g. Bombus impatiens 'ouvrières' de l’espèce qui avaient été nourris avec un nectar sucré contenant huit substances actives.
La prolifération du parasite avait été bloquée par 4 substances particulièrement actives après avoir examiné les intestins des insectes au bout de sept jours :
On est impatient que ces bons résultats puissent être étendus aux abeilles ! Plantons du tabac, du thym, des catalpa pour les abeilles.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3156

Bourdon des tiques ...

Un nouveau virus qui porte le nom d'un comté aux États-Unis où il a été découvert après une transmission par des tiques.
De quoi donner le bourdon aux autorités sanitaires en plus de la maladie de Lymes et l'encéphalite à tique ...

 « L’homme avait été mordu de multiples fois par des tiques quelques jours avant de tomber malade » ... avec de la fièvre et des maux de tête. Malgré la prise d’antibiotiques, son état s’est aggravé, notamment ses fonctions rénales et respiratoires. Il est décédé onze jours après l’apparition des symptômes. Des analyses sanguines poussées ont permis de déterminer qu’il s’agissait d’un nouveau virus de la famille des thogotovirus. Il a été baptisé « Bourbon », du nom du Comté où vivait le patient.
source :

mardi, février 03, 2015

Ipéca


Les premiers usages connus de l’ipéca datent du XVIIe siècle
Source http://www.lequotidiendupharmacien.fr/article/2015/01/29/une-racine-bresilienne-contre-la-dysenterie_198726#sthash.IR0w8TvM.dpuf

Si l'on soupçonne que l’igpecaya décrit par le géographe anglais Samuel Purchas (1575-1626) dans un ouvrage publié à Londres en 1625 puisse être l’ipécacuana (ou ipéca), c’est cependant avec le médecin hollandais Willem Piso (1611-1678) que débuta l’histoire de cette plante en Occident. Il observa une racine aux vertus quasiment miraculeuses, couramment utilisée par les sociétés indiennes pour traiter la dysenterie, alors qu’il accompagnait une expédition qui, de 1637 à 1644, visita les colonies néerlandaises de l’actuel Brésil. Piso consacra un chapitre entier à cette plante (« De ipécacuana ejusque facultatibus ») dans son Historia Naturalis Brasiliae (1648). Le botaniste anglais Nicholas Culpeper (1616-1654) l’évoqua à son tour cinq ans plus tard dans son Complete Herbal & English Physician.

Pour autant, la fabuleuse « racine brésilienne » ne fut guère utilisée en Europe avant une quarantaine d’années même si deux pharmaciens parisiens, Claquenelle et son gendre Poulain, en proposèrent dès 1650. Un médecin nommé Legras, en ayant ramené du Brésil en 1672, traita ses patients avec de trop fortes doses et ceux-ci expérimentèrent surtout sa toxicité.
C’est dans ce contexte qu’un marchand, Grenier, ayant cependant compris l’intérêt de la racine, en importa quelque 80 kg. Souhaitant crédibiliser son négoce et faire oublier l’infortune de Legras, il s’associa à un jeune médecin hollandais exerçant à Paris, Jean-Adrien Helvetius (1661-1727), pour promouvoir l’ipéca sous forme d’un remède « secret ». « Helvetius l’expérimenta d’abord sur des hommes obscurs ; puis sur des gens d’une condition élevée, puis enfin sur le Dauphin lui-même qu’il guérit d’un flux de sang, et il obtint alors de Louis XIV l’autorisation de faire à l’Hôtel-Dieu de Paris des expériences publiques sur les vertus antidysentériques de son arcane » : Armand Trousseau narra ainsi plaisamment dans son « Traité de thérapeutique et de matière médicale » (1875) le cheminement qui permit à Helvetius d’annoncer par voie d’affiche dans toute la capitale la qualité du remède « secret » pour lequel il venait d’obtenir une patente exclusive. Le roi lui offrit 1 000 Louis d’or en échange de la formule de la préparation. Mais les choses n’en restèrent pas là. Grenier, tenu éloigné des honneurs par Helvetius, lui intenta un procès qu’il perdit : de dépit, il révéla le secret de l’ipéca dans tout Paris…
Populaire jusqu’à l’imitation.
La racine d’ipécacuana se popularisa dans les pharmacopées au XVIIIe siècle, à une époque où la dysenterie était fréquente (on sait depuis qu’il s’agit d’un amœbicide et d’un émétique). Son extrait ou sa poudre furent intégrés à des formules magistrales parmi les plus emblématiques du moment (poudre de Dower, sirop de Desessartz, etc.). Cette popularité expliqua de nombreuses falsifications et l’emploi du terme d’« ipécacuana » pour toute plante vomitogène. Depuis, l’ipéca a connu des jours plus sombres dans de nombreux pays comme la France, où un index thérapeutique défavorable explique qu’il ne soit plus utilisé comme émétique depuis 1980.

jeudi, mai 08, 2014

Ne pas écraser les comprimés ...

Ne pas écraser les comprimés ...
Cette recommandation évidente, n'est pas toujours suivie, en particulier par les proches des malades ou les infirmier qui rencontrent des difficultés à administrer les médicaments.
Pourquoi :
- perte d'une partie du dosage
- perte de la galénique spécifique, avec libration prolongée ou retardée
- altération à l'air ou la lumière
- goût
L'Observatoire du Médicament, des Dispositifs médicaux et de l'Innovation Thérapeutique de Haute-Normandie a réalisé un plaquette à ce sujet :

AMM - CIP 13 - EAN - Datamatrix

L'AMM 
Chaque médicament commercialisé en France,  bénéficie d'une A.M.M. Autorisation de Mise sur le Marché qui rend compte de 3 éléments distincts:
1 du Résumé des Caractéristiques du Produit R.C.P. 
qui précise 
- la dénomination du médicament,
- la composition qualitative et quantitative,
- la forme pharmaceutique, l
qui synthétise les informations sur :
- les indications thérapeutiques, 
- contre-indications, 
- modalités d’utilisation (la posologie, la voie d’administration) et la population cible (par exemple, adultes à l’exclusion des enfants ou femmes enceintes)
- les effets indésirables d’un médicament. 
Le dictionnaire Vidal répertorie les médicaments avec pour chacun son RCP .
La notice destinée au patient plus sommaire que les informations du RCP dans un vocabulaire approprié.
3 L'étiquetage et le conditionnement.
CIP13
Le C.I.P. est l'anagramme de Code d'Identification de Présentation. Un code est attaché à chaque médicament. L'attribution du code est géré par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament l'A.N.S.M. en accord avec le Club Inter Pharmaceutique appelé aussi C.I.P. ...
Pour le CIP7, le septième chiffre est une clé de vérification calculée en fonction des 6 premiers chiffres. Depuis le 1er janvier 2013, le code CIP13 remplace l'ancien code CIP7 pour cause d'épuisement des combinaisons ! L'ANSM attribueraient 850 codes CIP par mois.
EAN 128
Selon un standard international, l'E.A.N. European Article Numbering est un code qui permet l'échange de données entre producteurs et distributeurs. Il peut être représenté par un code barre monodimensionnel. Il identifie pour l'essentiel :

  • le numéro de palette, 
  • le contenu de la palette par un autre Code EAN 14 dont le dernier caractère est toujours une clef de vérification, 
  • le produit contenu dans la palette, 
  • le numéro de lot, la date limite d'utilisation optimum DLUO ou la date limite de consommation DLC, 
  • le poids net de produit contenu dans la palette, 
  • le nombre de produits contenu dans la palette
DATAMATRIX
Il est parfois appelé Tag ou Flashcode.
 
C'est un code bidimensionnel qui est utilisé pour marquer la traçabilité au lot pour les médicaments sous le standard GS1. Il regroupe :
  • le code CIP13
  • un N° de lot
  • une date de Péremption
Il doit remplacer le code barre qui n'était qu'un code monodimensionnel dont la taille devenait inadaptée pour 13 chiffres. Il devrait aussi substituer à la vignette au 1er juillet 2014 et intégrer une information prix qui dépendra du fichier du Comité Economique des Produits de Santé C.E.P.S.
  • Un scanner est nécessaire pour la lecture du code.
  • Un logiciel d'intégration dans le système d'information est nécessaire pour récupérer et interpréter les données...
ABANDON de la VIGNETTE
Quand il n'y aura plus  de mention prix sur une vignette, le pharmacien devra remettre une facture détaillée qui reprendra les données récupérée par la lecture du code.
Le changement de tarif peut se faire dès lors très rapidement sans rencontrer de problème de cohérence avec l'affichage sur la vignette ! L’abandon de la vignette générerait une économie de 3 millions d'euros, soit 0,014% du prix de vente à l'officine.
Ce qui ne règle pas le problème de l'écoulement des stocks. Les 45 jours qui permettraient au pharmacien d'écouler son stock à l'ancien tarif ne sont pas encore officiels. Jusqu'alors, le pharmacien d'officine pouvait écouler son ancien stock à l'ancien prix pendant 30 jours pour les princeps et le double pour les génériques. Le grossiste n'a que la moitié de ce temps pour écouler son stock.

dimanche, août 25, 2013

Toxicité de l'Aristoloche

L'aristoloche est une plante médicinale chinoise très toxique, toujours commercialisée dans certains pays malgré des intoxications mortelles. Des chercheurs ont découvert une explication (vu dans le Figaro).
L'affaire avait fait grand bruit en Belgique dans les années 1990 : une centaine de femmes ayant suivi un régime amaigrissant à base de plantes chinoises avaient développé des insuffisances rénales terminales à la suite de la substitution accidentelle de Stephania tetandra par Aristolochia fangchi, deux plantes médicinales aux noms chinois très voisins. À la suite de cette terrible erreur qui mit à jour la toxicité rénale jusqu'alors insoupçonnée de l'aristoloche, certaines victimes subirent une transplantation rénale, d'autres furent placés sous dialyse à vie et plus de 40 % de ses femmes ont présenté un cancer urothélial (de la paroi des voies excrétrices urinaires) dans les années qui suivirent.
Si l'acide aristolochique, extrait naturel de la plante Aristolochia, est désormais interdit dans de nombreux pays tels que la France, les États-Unis ou encore Taïwan, jusqu'alors grand consommateur de cette herbe controversée, l'ampleur dans le monde des dégâts dus à ce produit naturel hautement cancérigène reste difficile à évaluer sur le long terme. 

Des millions de cas potentiels en Asie C'est pourquoi les travaux publiés le 7 août dans la revue Science Translational Medicinepourraient aider à mieux en cerner l'ampleur. Dans deux études distinctes, les équipes du Dr Song Ling Poon (Singapour) et du Dr Margaret Hoang (États-Unis) ont étudié les tumeurs de personnes ayant été exposées à l'acide aristolochique. Ils ont ainsi identifié une «signature» moléculaire de l'acide aristolochique qui provoque des mutations génétiques au niveau de l'ADN des patients. Ces mutations, retrouvées chez des patients ayant développé des tumeurs, a permis de constater que des cancers provoqués par l'acide aristolochique avaient été injustement attribués à d'autres agents carcinogènes.
La revue scientifique américaine cite en exemple les cas de cancers des voies urinaires hautes attribués à tort au tabac, ou encore de cancers du foie supposés avoir été provoqués par une hépatite chronique, portant la mutation habituellement rare dite «A-à-T» due à l'acide aristolochique.
Cette signature moléculaire pourrait s'avérer un marqueur utile pour détecter l'exposition à cet agent toxique qu'une autre étude récente, menée par le King's College de Londres, évalue à plusieurs millions de cas en Asie et plus particulièrement en Chine où elle est toujours commercialisée, exposant ces personnes à des risques d'atteintes rénales graves et de cancers de la vessie.
En France, cette plante chinoise n'appartient pas à la Pharmacopée française et son emploi en tant que médicament n'a jamais été autorisé. Cependant, l'ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) souhaite attirer l'attention du public sur les dangers liés à la consommation de préparations à base de plantes exotiques non soumises à son aval ou hors des circuits officiels, notamment par correspondance, par démarchage ou sur Internet. 

 g. Aristolochia debilis l'une des formes de l'aristoloche utilisée par la pharmacopée traditionnelle chinoise. 

mardi, juillet 16, 2013

Aliments à IG élevé

Les aliments à index glycémique élevé stimulent les centres d'addiction dans le cerveau
Même si vous êtes en surpoids, il est souvent difficile de renoncer aux aliments hautement caloriques. Une étude américaine publiée dans American Journal of Clinical Nutrition vient de détecter certains éléments responsables de ce phénomène. L'index glycémique (IG) élevé, caractéristique des aliments sucrés ou contenant de la farine blanche, active le système mésolimbique du cerveau, qui joue également un rôle de « système de récompense » dans le comportement addictif.
Dans l'étude, dirigée par David Ludwig du Harvard Children's Hospital à Boston (Massachusetts, États-Unis), douze hommes en surpoids, mais en bonne santé, ont reçu des boissons lactées (milkshakes) ayant un index glycémique élevé ou faible. Quatre heures plus tard, l'activité cérébrale et la glycémie des participants ont été mesurées.
« Comme on s'y attendait, les hommes ayant consommé le milkshake à IG élevé ont présenté une augmentation rapide de la glycémie, suivie d'une diminution importante conduisant à une hypoglycémie. En outre, nous avons découvert une activation puissante du noyau accumbens, comparativement à ce qui est observé avec les milkshakes à faible IG », a déclaré Belinda Lennerz de la clinique universitaire d'Ulm (Allemagne), qui faisait également partie de l'équipe de l'étude.
En dehors de l'index glycémique, les milkshakes avaient une même teneur en calories, lipides, protéines et glucides. « Il n'y avait pas non plus de différence de goût », a assuré Belinda Lennerz. « Les glucides transformés stimulent les centres d'addiction dans le cerveau », déclare-t-elle dans sa conclusion. Il ne se produirait pas d'impulsions alimentaires addictives si on évitait ce type d'aliments, ont souligné les chercheurs.
Source :  www.univadis.fr/

dimanche, juin 16, 2013

Marinol

Il existe deux agonistes synthétiques dérivés synthétiques du D9-tétrahydrocannabinol, le dronabinol - Marinol® - et la nabilone - Cesamet® - sans effet psychique stupéfiant majeur. Le spray Sativex* contient des dérivés cannabinoïdes. Ce médicament est autorisé aux Etats-Unis, au Canada, en Suisse et en Grande-Bretagne, pour traiter des douleurs spastiques liées à la sclérose en plaques.
Un décret du 8 juin 2013 a abrogé l’impossibilité en France d’avoir recours au cannabis pour un usage thérapeutique. Avant le décret, une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) avait déjà été délivrée en France au dronabinol, Marinol*, pour certaines douleurs chroniques.
cqfd : Des demandes d'autorisation de mise sur le marché pour des « médicaments contenant des dérivés du cannabis » pourront être déposées devant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ... 

dimanche, mai 19, 2013

Centres Antipoison


Centres Antipoison et de Toxicovigilance
02 41 48 21 21
05 56 96 40 80
0800 59 59 59
04 72 11 69 11
04 91 75 25 25
03 83 32 36 36
01 40 05 48 48
02 99 59 22 22
03 88 37 37 37
05 61 77 74 47
Centres de Toxicovigilance

mardi, mai 14, 2013

Les femmes consomment plus de médicaments que les hommes ...

Où les femmes consomment plus de médicaments que les hommes !
JIM - UNIVADIS
14 mai 20130
Les praticiens le constatent et plusieurs travaux l'ont démontré, les femmes et les hommes ne font pas le même usage des médicaments. Une enquête suédoise apporte quelques informations supplémentaires sur cette différence entre les sexes. Le registre national suédois de prescription a fourni un recensement complet de tous les médicaments prescrits en Suède au cours de l'année 2010, révélant que 2,8 millions d'hommes (59 %) et 3,6 millions de femmes (76 %) s'étaient vus, au cours de cette année-là, prescrire au moins un médicament. La conclusion est conforme à ce qui était pressenti : les femmes consomment plus de médicaments, quel que soit leur âge, excepté avant 10 ans et même en excluant les contraceptifs. Une différence d'utilisation entre les sexes est présente pour 48 des 50 classes pharmacologiques considérées, après ajustement pour l'âge des patients. En nombre absolu, ce sont les antibiotiques qui obtiennent la palme de la différence entre les sexes, avec 265,5 femmes pour 1 000 qui s'en sont vu prescrire contre 191,3 hommes pour 1 000. Suivent les traitements à visée thyroïdienne (65,7/1 000 femmes vs 13,1/1 000 hommes), et les antidépresseurs (106,6/1 000 femmes vs 55,4/1 000 hommes). Le constat est un peu différent lorsque l'on compare les nombres relatifs. Ce sont alors les antimycosiques systémiques qui font la plus grande différence entre hommes et femmes, en « faveur » des femmes, près de 7 fois plus prescrits chez ces dernières, les anti-ostéoporotiques, 5 fois plus prescrits chez les femmes et les médicaments à visée thyroïdienne, 4,5 fois plus prescrits chez les femmes. En revanche, les traitements contre la goutte, les psychostimulants et les inhibiteurs de l'enzyme de conversion sont plus souvent prescrits à des hommes (4, 6 et 7 fois plus souvent). Certaines de ces différences s'expliquent par des variations dans la prévalence des pathologies ou par des phénomènes biologiques. Ainsi les désordres musculo-squelettiques, les pathologies thyroïdiennes ou les migraines sont plus fréquentes chez les femmes. Ces dernières seraient aussi plus sujettes au risque de toux avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, expliquant qu'ils sont plus souvent prescrits chez les hommes. Elles seraient en revanche moins concernées par la prévention secondaire en matière de contrôle des paramètres lipidiques. Au cours de leur vie, les femmes ont beaucoup plus souvent que les hommes des occasions de consultations : contraception, grossesses, dépistages du cancer du col ou du cancer du sein, problèmes gynécologiques, etc. En ce qui concerne les antibiotiques, les auteurs émettent l'hypothèse que la prescription plus fréquente chez les femmes serait en lien avec les infections urinaires, plus fréquentes chez elles, d'autant qu'il a été rapporté un nombre non négligeable de surdiagnostics dans ce domaine. Reste que certaines différences ne trouvent pas d'explication rationnelle d'un point de vue médical. Elles pourraient traduire une prise en charge inégale des patients selon leur sexe.

samedi, mai 11, 2013

Hortensia


Munich, le samedi 11 mai 2013 - "... de jeunes Allemands ayant décidé de contourner l’interdiction de consommer de la marijuana en jetant leur dévolu sur les hortensias. Séchées et introduites dans des « cigarettes », les fleurs d’hortensias provoquent de fait des effets proches de ceux du cannabis : détente, euphorie, voire légères hallucinations. ... 
« Les effets secondaires sont très néfastes pour la santé : troubles gastro-intestinaux, problèmes respiratoires, accélération du rythme cardiaque, étourdissements » énumère ainsi pour le journal suisse Le Matin, Kurt Hostettmann, professeur de pharmacologie à Lausanne et à Genève. Surtout, les substances présentées dans la fumée d’hortensia peuvent se muer en « acide cyanhydrique, plus connu sous le nom de Zyklon B » de triste mémoire. ..."
source  : http://www.jim.fr
 ... Faudra-t-il interdire les hortensias comme ce fut le cas pour la belladone ?

lundi, avril 15, 2013

Potassium

http://www.davidnohales.com/6.htmlIl est souhaitable de veiller à ne pas oublier de sélectionner les aliments riches en potassium quand on fait ses courses. Une simple majoration des apports alimentaires de potassium permet de diminuer les chiffres tensionnels chez les hypertendus sans que cela ne les abaisse chez les normotendus. Elle semble aussi dimininuer les risques d'accidents vasculaires cérébraux.
C'est ce qu'il semble falloir retenir des métaanalyse de l'O.M.S.
Richesse en Potassium pour 100g d'Aliments :
  • Haricots, petits pois : 1.300mg
  • Fruits à coques : 600mg
  • Légumes verts (épinards, choux, persil) : 550mg
  • Racines (carottes, beteraves, oignons) : 200mg
  • Autres légumes (tomates, concombres, potirons) : 300mg
  • Fruits (bananes, papayes, dates) : 300mg
de 0 à 6 mois
400 mg
de 7 à 12 mois
700 mg
de 1 à 3 ans
3 000 mg
de 4 à 8 ans
3 800 mg
de 9 à 13 ans
4 500 mg
14 ans et plus
4 700 mg
Femmes enceintes
4 700 mg
Femmes qui allaitent
5 100 mg
Source :
Food and Nutrition Board, Institute of Medicine. Potassium. Dietary Reference Intakes for Water, Potassium, Sodium, Chloride, and Sulfate.
National Academies Press, États-Unis, 2004. Ces données sont le résultat d'un consensus entre les autorités canadiennes et américaines.
*Apport suffisant :
 en l'absence de données scientifiques adéquates, les autorités ont fixé, non pas un apport nutritionnel recommandé (ANR), mais un apport suffisant (AS).
L'apport suffisant en potassium repose sur les apports moyens chez Nord-Américains en bonne santé.



dimanche, avril 07, 2013

Borrelia & manganèse







Sciences et Avenir

Un métabolisme sans fer, c'est possible  -  25-03-2013


La tique est le vecteur de la maladie de Lyme DR

La tique est le vecteur de la maladie de Lyme DR


La bactérie responsable de la maladie de Lyme (diffusée par les tiques) consomme du manganèse à la place du fer, ce qui la rend particulièrement résistante.

PROTÉINE MÉTALLIQUE. C'est une caractéristique unique dans le monde vivant que viennent de mettre en évidence les chercheurs de l’université John Hopkins, de l’institut océanographique Woods Hole et de l’université du Texas. Dans une étude récemment publiée dans la revue Journal of Biological Chemistry, les chercheurs montrent que la bactérie responsable de la Maladie de Lyme (causée par les tiques) n’a pas besoin de fer pour assurer son métabolisme.
En 2000, lorsque le génome de la bactérie (Borrelia burgdorferi) avait été séquencé par une autre équipe qui avait alors constaté que cette dernière n'accumulait pas de fer, et ne produisait aucune protéine comportant ce métal que l'on croyait indispensable à la vie. Il entre par exemple dans la composition de la molécule d’hémoglobine.
Partant de ce constat, des chercheurs ont voulu savoir quel était l'élément qui le remplaçait. Ils ont alors mis en évidence un taux élevé en manganèse dans les protéines produites par la bactérie. La plupart des organismes utilisent le manganèse à petite dose, mais jamais en l'absence de fer.

Un avantage évolutif majeur

RÉSISTANCE. Pour la bactérie, ne pas utiliser de fer constitue un avantage évolutif considérable pour le pathogène. En effet, en cas d’infection, le système immunitaire a tendance à faire baisser le taux de fer dans le sang, dans le but d’affaiblir le métabolisme des bactéries et autres parasites.
Ce faible taux de fer explique en partie pourquoi nous nous sentons faibles quand nous sommes malades. La bactérie se passant de fer, cette réponse immunitaire devient donc totalement inefficace. Ce qui expliquerait pourquoi la borréliose est difficile à traiter, et peut rester présente dans l’organisme de nombreuses années.

Une maladie en forte expansion

TRAITEMENTS. La maladie de Lyme peut être entre autres transmise par les tiques, et se caractérise par un développement en 3 stades. Lors des cas les plus graves, elle peut mener à des méningites et des lésions sévères de plusieurs organes. Présente dans 65 pays, elle connait une forte expansion, notamment en Europe et en Amérique du Nord. 
Les traitements contre la maladie de Lyme sont des antibiotiques, qui doivent être prescrits de manière précoce. En développant des médicaments se focalisant sur les protéines à manganèse, spécifiques des bactéries, les chercheurs espèrent à terme créer de nouveaux traitements efficaces, et ce à tous les stades de la maladie.
Lionel Huot, Sciences et Avenir 25/03/13

mercredi, mars 20, 2013

Les verrues sont des tumeurs cutanées bénignes dûes à des papillomavirus (HPV avec + de 70 sérotypes) qui infectent des kératinocytes sans qe le mode de contamination soit précisemment connu. On suppose que des microtraumatismes favorisent l'infection. - Ne pas couper ou gratter les verrues - Ne pas appliquer de kératolytique - Duofilm* Transvercid* Kérafilm* Pommade Cochon* Corricide du Diable* Verlim* Verrupan* Verrufilm* - lorsque la verrue saigne. - Ne pas partager serviettes et gatns de toilette avec des gens infectés.

dimanche, mars 17, 2013


Confidentialité


Laits végétaux


Les boissons végétales doivent être bannies de 
l’alimentation des nourrissons
Publié le 14/03/2013 JIM.fr 
Le nombre de boissons végétales (souvent improprement dénommées « laits ») disponibles sur le marché français a connu une quasi explosion ces dernières années. On compterait ainsi aujourd’hui 211 boissons présentées comme des laits végétaux à base le plus souvent de soja (92 sur 211), mais aussi d’oléagineux (amande, noisette, noix, sésame et noix de coco), de céréales (riz, avoine, épeautre, blé, kamut, orge, millet, sarrasin) ou encore de chénopodiacées (quinoa, amaranthe). Ces produits, dont l’Agence nationale de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) nous propose un descriptif dans un avis publié hier, sont parfois enrichis en différents nutriments ou matières sucrantes. Aucune de ces boissons végétales disponibles en France ne se présente comme destinée prioritairement à l’alimentation des nourrissons. On trouve même rarement sur la bouteille de certaines d’entre elles des mises en garde telles que « Demander l’avis d’un médecin pour utiliser ce produit dans l’alimentation de bébé » ou encore « Non adapté pour l’alimentation exclusive des nourrissons ».

« Particulièrement adapté aux jeunes enfants en période de croissance »

Cette absence d’indications visant les plus jeunes n’empêche pas aujourd’hui certains parents d’opter partiellement voire exclusivement pour ces « laits » en ce qui concerne l’alimentation de leurs enfants avant l’âge de un an. Un faisceau d’éléments les y incite. D’abord, parce que si ces boissons ne se revendiquent jamais directement comme réservées aux plus jeunes, certains messages invitent à se laisser tenter. Plusieurs bouteilles affirment ainsi que le produit « peut se donner à un bébé dans un biberon ou à la cuillère en début de sevrage » quand d’autres clament plus directement : « recommandé pour une croissance harmonieuse », « accompagne favorablement les périodes de croissance » ou encore « particulièrement adapté aux jeunes enfants en période de croissance ». Outre ces « slogans », l’émergence d’une défiance accrue à l’égard des « effets de la consommation du lait de vache sur la santé » peut pousser certaines mères à s’intéresser aux boissons végétales. L’engouement pour le « végétarisme » favorise par ailleurs ce type de comportement. Enfin, le web fourmille de forums où l’on se plaît à vanter les bienfaits de tels breuvages au soja ou à l’amande pour apaiser bébé et lui permettre, entre autres, de meilleures nuits.

Des produits totalement inadaptés à l’alimentation des plus jeunes

Difficile de savoir quelle ampleur connaît ce mouvement. Cependant, l’ANSES note que les « pédiatres et les diététiciens observent une augmentation du nombre de parents utilisant ou souhaitant utiliser dans l’alimentation de leurs enfants des boissons végétales ou des laits non bovins ». Ces éléments ont incité l’ANSES à mener l’enquête et à se pencher notamment sur la composition de ces boissons au regard de l’arrêté ministériel du 11 avril 2008 relatif aux préparations pour nourrisson (que ces « laits végétaux » n’ont pas à respecter). Il apparaît que les apports énergétiques conférés sont inférieurs au seuil minimum dans 73 % des cas, les apports protéiques sont le plus souvent inadaptés (83 %), les apports lipidiques inférieurs au seuil minimum (77 % des boissons) et les apports sodés inadaptés (69 %). Enfin, « les teneurs en calcium lorsqu’elles figurent sur l’étiquetage sont systématiquement supérieures aux valeurs seuils de la réglementation ».

La malnutrition revient en France !

Ces compositions ne laissent aucun doute sur la dangerosité d’une alimentation exclusive à base de boissons végétales pour le très jeune enfant. « Au cours des premières semaines ou des premiers mois de vie, l’alimentation exclusive par une boisson végétale en remplacement du lait maternel ou d’une préparation pour nourrissons peut entraîner en quelques semaines un état de malnutrition protéino-énergétique sévère de type kwashiorkor ou un marasme pouvant conduire à des complications infectieuses et au décès » estime l’ANSES. La mise en garde n’est pas que théorique : des signalements inquiétants sont également cités par l’ANSES. L’Agence rapporte ainsi que « dans le cadre de sa mission de nutrivigilance » elle « a instruit en 2011 un cas d’alcalose métabolique sévère chez un enfant de 12 mois nourri par nutrition entérale de façon exclusive avec une boisson aux amandes ». Elle indique également que « deux études récentes recensent 13 cas de complications imputables à la consommation par des nourrissons de boissons végétales ». Au-delà de ces cas spécifiques, l’ANSES relève que « les pédiatres ont également signalé une augmentation de cas de malnutrition (pouvant être sévères) chez des enfants nourris avec des boissons végétales apparentés à des laits ou de certains laits d’origine animale non bovine ». Des mises en garde sur ce sujet ont de fait déjà été émises par la Société française de pédiatre, tandis qu’en 2011, les représentants du Syndicat français des aliments de l’enfance (SFAE) qualifiaient ces tendances inquiétantes de « maltraitance nutritionnelle ».

L’allaitement avant tout !

Pour l’ANSES, il semble donc urgent de rappeler que les boissons végétales « ne conviennent pas au remplacement du lait maternel et des laits infantiles (…) chez les nourrissons âgés de moins de un an ». Elle rappelle en outre que le « lait maternel est l’aliment le mieux adapté aux besoins du nourrisson. En l’absence d’allaitement ou en complément de celui-ci, seules les préparations pour nourrissons ou les préparations de suite (…) et autorisées par la réglementation peuvent couvrir les besoins des nourrissons ».
Aurélie Haroche

mercredi, mars 06, 2013

Maladies rares

Les maladies rares moins orphelines sur la Toile
" La sixième Journée internationale des maladies rares (rarediseaseday.org), ... 28 février, ... Plus de 7 000 pathologies méconnues sont en effet répertoriées à ce jour, et une personne sur 20 est concernée directement ou indirectement par une maladie rare, selon Alliance Maladies rares, qui fédère 200 associations .... Le site de l'association Maladies rares Info Services ... le site Orphanet est visité chaque mois par près d'un demi-million de personnes (patients, familles et professionnels de santé). .... Une maladie est considérée comme "orpheline" si elle touche moins d'une personne sur 2 000. Bruxelles a annoncé jeudi avoir débloqué une enveloppe de 144 millions d'euros pour financer 26 projets de recherche sur ces maladies." 
http://www.alliance-maladies-rares.org/
http://www.maladiesraresinfo.org/
http://forums.maladiesraresinfo.org/
http://www.orpha.net/
Source : Le Monde

dimanche, décembre 16, 2012

Choco


Un essai clinique mené en Grande-Bretagne teste l'efficacité contre la toux d'une molécule contenue à haute dose dans le chocolat noir.
Le remède miracle contre la toux chronique, dont les symptômes ne disparaissent pas au bout de plusieurs semaines malgré les traitements, se cache-t-il dans le chocolat? C'est ce qu'espère le professeur Alyn Morice, spécialiste de la toux à la Cough Clinic de Hull en Grande-Bretagne. Il dirige actuellement un essai clinique avec 288 patients pour tester l'efficacité de la théobromine, une molécule que l'on trouve à haute dose dans le chocolat noir et en moindre quantité dans le thé.
«On considère souvent la toux comme un mal banal et peu grave, mais quand elle devient persistante, c'est à dire qu'elle résiste aux traitements pendant plus de deux semaines, elle peut devenir un véritable handicap, assure le Pr Alyn Morice. Certaines personnes ont des crises qui les font tousser plus de 100 fois par heure, ce qui rend impossible toute vie sociale, comme aller au cinéma ou au théâtre et entraîne des troubles très gênants comme l'incontinence.» À des niveaux de gravité variables, la toux chronique affecte près d'une personne sur dix, ce qui en fait une problème très répandu.

Des essais prometteurs

En temps normal, la toux est une réaction utile qui sert à dégager les voies aériennes et évite notamment que des objets étrangers ne viennent tomber dans les bronches. Mais certaines personnes développent une hypersensibilité de la trachée qui, à la moindre agression extérieure, comme de la fumée, des poussières ou même un parfum, peut entraîner des quintes de toux parfois très violentes. «Pour un tiers de ces personnes hypersensibles, nous avons un traitement à base de morphine qui donne de bons résultats, mais cela ne marche pas pour tout le monde», précise Alyn Morice.
La théobromine agit en inhibant l'activité du nerf vague, ce qui réduit sensiblement l'occurrence du réflexe qui provoque la toux. Les premiers essais sont vraiment prometteurs, et si l'essai clinique en cours jusqu'à la fin de l'année 2013 confirme l'efficacité du produit sa commercialisation par le laboratoire britannique Seek pourrait être ensuite très rapides. Des traitements antitussifs à base de théobromine sont déjà autorisés à la vente en Corée-du-Sud.
En attendant, en cas de toux aiguë, le Pr Alyn Morice est critique contre l'efficacité des traitements courants. «La plupart des médicaments contre la toux vendus sans ordonnance ne font pas mieux qu'un placebo, même s'il ne faut pas sous-estimer l'effet placebo, qui est assez important contre le phénomène», précise le spécialiste. Pour la plupart des sirops, l'efficacité vient de leur action physique qui leur permet de tapisser la gorge, plutôt que de leur composition chimique.
Bienfaits du chocolat

samedi, décembre 15, 2012

Pique et porc-épic


Source : Publication du 15/12/2012 J.I.M. Aurélie Haroche - Des découvertes épiques
Paris, samedi 15 décembre 2012 – Une épine de porc-épic d’Amérique du Nord, l’Erethizon dorsatum, n’est pas qu’une simple aiguille. L’observation au microscope optique d’une d’entre elles permet de révéler une structure dentelée, créée par la présence de nombreux petits piquants. Au total, les quatre derniers millimètres de chacune des aiguilles dressées sur la carcasse d’un porc épic américain comportent 700 à 800 picots minuscules. Cette particularité n’est pas sans impact sur la pénétration de l’aiguille. C’est ce qu’ont constaté des chercheurs de la Harvard Medical School à Boston qui publient leurs résultats dans les Proceedings of the National Academy of Science (PNAS).

Pénétration sans douleur, retrait au forceps

En comparant la pénétration des aiguilles du porc-épic d’Amérique du Nord avec celle des piquants d’un porc-épic africain ou d’une seringue médicale, ces chercheurs ont constaté que les premières glissaient bien plus facilement sous la peau que les autres. Soixante à soixante-dix pour cent de force en moins a en effet été nécessaire pour transpercer les échantillons de peau de cochon utilisés pour l’expérience avec des aiguilles de porc-épic américain (par rapport à celles de son « homologue » africain). Par ailleurs, l’énergie nécessaire pour faire pénétrer une aiguille médicale était deux fois plus importante que celle déployée avec une aiguille de porc-épic américain. Facile à insérer, donc, cette dernière n’en est pas moins fortement résistante. Non contents de permettre une pénétration rapide (et sans douleur), les centaines de piquants microscopiques fonctionnent en effet une fois à l’intérieur de la peau comme des petits « hameçons » décrit Futura Sciences.

Des pansements et des seringues s’inspirant du porc-épic ?

Pour les auteurs de l’étude, ces constatations ne devraient pas rester sans conséquences en terme d’applications médicales. Ils estiment en effet que les propriétés des aiguilles du porc-épic d’Amérique du Nord pourraient être utilisées pour mettre au point des aiguilles médicales plus efficaces… et donc moins douloureuses. Par ailleurs, des nouveaux pansements pourraient être élaborés en s’inspirant des mystères des aiguilles du porc-épic. 
Des promesses pour le moins piquantes !