jeudi, septembre 17, 2009
PHARMACOPEE Xième édition
lundi, septembre 14, 2009
Prise en charge médicamenteuse de la douleur aiguë et chronique chez l’enfant
La lutte contre la douleur est l'un des enjeux majeurs du système de santé, en particulier en pédiatrie. Ces nouvelles recommandations ont pour but de contribuer à l’harmonisation des pratiques pédiatriques. En effet, de nombreux progrès ont été réalisés dans le domaine de la prise en charge de la douleur. Les situations suivantes sont abordées et concernent essentiellement la prise en charge de la douleur en milieu hospitalier et quelques situations particulières en ville :
- Douleur postopératoire (anesthésie loco-régionale, antalgiques utilisés en postopératoire),
- Soins douloureux (solutions sucrées orales,anesthésiques locaux topiques, MEOPA, kétamine),
- Douleur neuropathique
- Situations cliniques particulières en ville (migraine, dysménorrhée, angine, otite, vaccination) et à l'hôpital (brûlures, fractures aux urgenceset en pré-hospitalier, douleur abdominale aiguë de la fosse iliaque droite aux urgences et en pré-hospitalier, mucites, soins douloureux, pose de sonde nasogastique, amygdalectomie, crise aiguë drépanocytaire)
Prise en charge médicamenteuse de la douleur aiguë et chronique chez l’enfant (16/07/2009) (170 ko)
Prise en charge médicamenteuse de la douleur aiguë et chronique chez l’enfant (16/07/2009) (1009 ko)
jeudi, septembre 10, 2009
Cette étude exhaustive montre en effet qu'en 2008 les malades ont dû sortir davantage d'argent de leur poche pour se faire soigner. La part de la «consommation de soins et de biens médicaux» (soins hospitaliers et en ville, médicaments, transports sanitaires, lunettes…) directement financée par les ménages est passée à 9,4 %, contre 9 % l'année précédente. La différence provient des fameuses franchises instaurées par Nicolas Sarkozy (50 centimes par boîte de médicaments et par acte d'infirmier ou de kiné, 2 euros par transport en ambulance, dans la limite de 50 euros par an).
Cette tendance à la hausse a débuté en 2004. La part des ménages était alors tombée à 8,3 %. Depuis, les gouvernements ont déremboursé des médicaments (veinotoniques…), instauré un « forfait » d'un euro par consultation, augmenté le ticket modérateur pour ceux qui n'ont pas de médecin traitant… Et les dépassements d'honoraires ont augmenté.
En revanche, observée sur une période plus longue, la part des ménages reste stable : elle était de 9,6 % en 1995, soit 0,2 % de plus qu'actuellement ! Le «commun des patients» aura du mal à le croire. Cette stabilité découle « de deux évolutions de sens contraires », explique l'étude. Les dépenses de produits mal remboursés augmentent (médicaments pris en charge à 35 %, optique…).
Mais parallèlement, le nombre de patients en affection de longue durée (cancer, diabète, hémophilie, Parkinson…) grimpe lui aussi. Or, ces 9 millions de personnes sont prises en charge à 100 % par la Sécu.
La part des complémentaires, elle, augmente légèrement au fil des ans : elles couvrent de plus en plus de personnes et une partie des dépenses que la Sécu ne prend plus en charge, comme le forfait hospitalier, leur est transférée. Au total, la France «reste l'un des pays où la prise en charge des dépenses de santé par les fonds publics est la plus importante».
En ajoutant les coûts de formation du personnel de santé, de recherche, de prévention, de prise en charge des personnes âgées et les arrêts de travail, la France consacre 11 % de son PIB aux « dépenses courantes de santé ». Soit, cette fois, la deuxième place mondiale, loin derrière les États-Unis (16 %) et au coude-à-coude avec la Suisse.
mercredi, septembre 09, 2009
Newsweek : 11 choses à savoir sur le vaccin anti-grippe A
LES INSTANCES fédérales s’attendent à une pandémie de grippe H1N1 dite porcine qui pourrait infecter 30 à 50 % de la population à l’occasion de la prochaine saison grippale, les premiers cas survenant au cours du mois qui vient. D’où l’importance capitale d’un vaccin permettant de protéger la population… Quand il sera prêt. Sera-t-il trop tard ? Qui doit être vacciné ? Quelle sera son efficacité, et son innocuité ? Heureusement, pour l’instant, le virus H1N1 n’est pas trop méchant. Bien qu’un million d’Américains aient été infectés, on ne rapporte à ce jour que 556 décès, contre 36.000 par an à l’occasion de la grippe saisonnière. Mais H1N1 est arrivé sur la fin de la dernière saison de grippe, et ne s’est pas répandu dans le pays entier. Cette année, la population vulnérable sera bien plus importante. L’an dernier, le CDC publiait sous le titre "L’importance du vaccin contre la grippe" une vidéo présentant des parents dont les enfants, pourtant en bonne forme, étaient morts de la grippe. L’administration veut l’actualiser, en y intégrant des informations concernant la grippe porcine. Anne Underwood de Newsweek a récemment assisté à deux jours de stage au Center for Disease Control and Prevention consacrés au vaccin et à la sécurité. Elle répond aux questions les plus importantes sur le thème du vaccin.Je suis un adulte en bonne santé.
Tamiflu
Ces recommandations sont complémentaires de celles émises par le Ministère de la Santé et par la Direction Générale de la Santé concernant la prise en charge thérapeutique et l’utilisation de Tamiflu® chez les enfants de moins de 1 an d’âge dans le cadre d’une pandémie grippale A(H1N1)v. Ces recommandations remplacent celles émises le 6 aout 2009.
dimanche, septembre 06, 2009
Régimes sociaux - caisses des
- le régime général, qui assure quatre personnes sur cinq en France. Son organisation résulte de l'ordonnance de 1967 qui instaure la séparation de la sécurité sociale en branches autonomes :
1 - La branche « maladie » gérée par la CNAMTS. Elle gère les risques maladie, maternité, invalidité, décès et, dans le cadre d'une gestion distincte, les accidents du travail et les maladies professionnelles (ATMP).
2 - La branche « vieillesse » gérée par la CNAV qui définit les orientations de la branche retraite en matière d'assurance vieillesse et d'assurance veuvage.
3 - La branche « famille » gérée par la CNAF. Elle gère différentes prestations familiales et sociales (handicap, logement, RMI etc.).
4 - La branche « recouvrement » gérée par l’ACOSS. Elle assure la gestion de la trésorerie de la sécurité sociale et coordonne l'action des URSSAF qui, au niveau local, assurent l'encaissement des cotisations et des contributions. - le régime agricole géré par la Mutualité sociale agricole (MSA),
- le régime social des indépendants (RSI) qui couvre les artisans, commerçants, industriels et professions libérales. Il est issu en 2006 du rapprochement de la CANAM (indépendants), l’AVA (artisans) et de l’ORGANIC (commerçants). Le RSI est composé d'une caisse nationale, de 28 caisses régionales interprofessionnelles dont 2 dans les DOM, de 2 caisses dédiées aux professions libérales pour l'assurance maladie.
- et de nombreux régimes spéciaux (marins, mines, SNCF, RATP, EDF-GDF, Banque de France, Assemblée nationale et Sénat, notariat, cultes, etc.).
jeudi, septembre 03, 2009
Exposition répétée au formol :
Selon l'AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail), 65 000 travailleurs sont actuellement exposés à une teneur en formol (formaldéhyde) dans l'air ambiant supérieure à la valeur limite (0,25 mg/m3). Si le premier effet consiste en une irritation oculaire transitoire, une exposition plus importante entraîne des irritations graves des voies respiratoires et des expositions répétées à long terme peuvent accroître le risque de cancer. Suivant les recommandations de l'Agence, le nouveau ministre du Travail, Xavier Darcos, vient d'annoncer trois mesures : la révision des valeurs limites d'exposition professionnelle, des actions de sensibilisation et d'information, et le renforcement de la surveillance médicale. Des référentiels devraient être prochainement mis en place pour favoriser l'action des médecins du travail.
Médicaments en EHPAD :
Le Quotidien du Pharmacien, 3 septembre 2009.
C'est dès le 1er octobre prochain que débutera l'expérimentation relative à la réintégration du budget médicaments dans le forfait de soins des EHPAD (Établissements d'hébergement pour personne âgées dépendantes). Un nouveau dispositif prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 dans un objectif clair : lutter contre le mauvais usage des médicaments responsable d'hospitalisations et de surcoût pour l'assurance-maladie. Il responsabilise notamment les officinaux qui se voient confier un nouveau rôle, celui de pharmacien référent, dont l'activité sera rémunérée, dans le cadre de l'expérimentation, à hauteur de 0,35 euro par jour et par résident. Cette activité consistera, notamment, à établir une liste des médicaments à utiliser de façon préférentielle, à vérifier les prescriptions, à former et informer les professionnels et à assurer le suivi des consommations. Pour la secrétaire d'État aux Aînés, Nora Berra, « Il s'agit de changer en profondeur le rôle du pharmacien d'officine qui, au-delà de son rôle traditionnel de fourniture des médicaments, se voit attribuer un rôle central d'expertise pharmaceutique ». Cette expérimentation permettra « de faire la preuve que cette nouvelle prestation du pharmacien référent apporte plus de qualité : veiller au bon usage des médicaments, réduire les maladies d'origine médicamenteuse et maîtriser les volumes prescrits » a-t-elle ajouté.
Après un an d'expérimentation, un rapport sera remis au Parlement, à qui il appartiendra ensuite de voter la généralisation du dispositif.
Questions-réponses sur la grippe A(H1N1)
La grippe A(H1N1) est une infection respiratoire aiguë due à un virus grippal recombinant, d’origine porcine. Actuellement, la contamination est interhumaine.Le virus se transmet par voie aérienne :- de manière directe par la toux, les éternuements et les postillons ;- de manière indirecte par les mains, les objets touchés par une personne malade...
Quels sont les signes de la grippe A(H1N1) ?
La grippe A(H1N1) diffère peu d’une grippe classique : incubation courte (au maximum de 7 jours) et contagiosité dès la veille du début des symptômes. La grippe A(H1N1) est jusque-là relativement bénigne (en-dehors de la femme enceinte), et se manifeste surtout par une toux importante, de la fièvre et parfois des troubles digestifs.
Les signes d'infection établis par l'InVS et la DGS sont un syndrome respiratoire aigu brutal (toux ou dyspnée), accompagné de signes généraux (fièvre > 38°C ou courbatures ou asthénie). Compte-tenu de l'évolution épidémiologique constatée en France, la définition et le repérage des cas de grippe A(H1N1) ne font plus référence à un voyage dans une zone exposée ou à un contact avec un autre cas.
Ce nouveau virus A(H1N1) est-il très contagieux ?
Ce virus est très contagieux : son taux d'attaque* s'élève à 50 %, contre 10 % pour la grippe saisonnière. Sa transmission est donc extrêmement facile, même au cours d'une saison non propice (printemps, été). * proportion de la population atteinte à partir du moment où 1 cas est introduit.
Est-il dangereux ?La grande majorité des cas sont bénins. Il y a malgré tout des cas graves et des décès susceptibles de toucher les adultes jeunes, les femmes enceintes et les personnes non porteuses de facteurs de risques, contrairement à la grippe saisonnière.
Que faut-il faire en cas de suspicion de grippe A(H1N1) ?Depuis le 23 juillet, une personne qui répond aux critères de la grippe A(H1N1) doit consulter son médecin traitant. Après diagnostic et si nécessaire, le patient se verra remettre une ordonnance de Tamiflu et de masques de protection qu’il se fera délivrer en officine. Le médecin généraliste est également chargé d’orienter les cas graves et les enfants de moins de 1 an vers les centres 15.
Les antiviraux sont-ils efficaces contre la grippe A(H1N1) ?La grippe AH1N1 est pour l’instant sensible aux inhibiteurs de la neuraminidase comme Tamiflu (oseltamivir) ou Relenza (zanamivir). Premier pays en niveau de stock de Tamiflu, la France a largement de quoi faire face aux traitements curatifs. L’Agence Européenne du médicament a publié courant mai une autorisation à utiliser Tamiflu et Relenza chez l’enfant de moins d’un an et chez la femme enceinte et allaitante. La péremption du Tamiflu a été allongée à 7 ans (au lieu de 5).
Quelle est la prise en charge des patients atteints de grippe A(H1N1) ?
Après diagnostic de la grippe A(H1N1) par le médecin traitant, les patients se voient prescrire des masques de protection (masques chirurgicaux) et éventuellement du Tamiflu (oseltamivir). Un traitement symptomatique classique peut être également prescrit : paracétamol, antitussifs, repos à domicile, accompagné de recommandations d’isolement jusqu’à la fin des symptômes grippaux (csmf). Les formes pédiatriques de Tamiflu sont distribuées par les pharmacies à usage intérieur.Lors de la délivrance, rappelez les messages de prévention : lavage des mains à l’eau et au savon pendant 30 secondes, ou à l’aide d’un soluté hydro-alcoolique, mouchoirs jetables à jeter dans une poubelle à couvercle, éviter les contacts inutiles, etc.
Comment tarifier le Tamiflu et les masques ?
Les masques sont délivrés gratuitement sur prescription à raison d’une boîte de 50 masques par ordonnance (ne pas déconditionner les boîtes). La délivrance gratuite de ces masques ne doit pas apparaître sur la facturation à l'Assurance maladie, au risque d'entrainer un rejet de la facture. Le Tamiflu est délivré et pris en charge classiquement (tiers-payant ou facturation directe du patient, puis remboursement par l'Assurance maladie).
Comment constituer vos stocks d'antiviraux et de masques chirurgicaux ?
L'antiviral Tamiflu est à commander classiquement auprès de votre grossiste-répartiteur (hors forme pédiatrique). Quant aux masques, une dotation initale de 10 boîtes de 50 masques chirurgicaux a été livrée gratuitement à chaque officine (stock de l'Etat). Le réapprovisionnement se fera par commande auprès de votre grossiste-répartiteur.
Comment se procurer des masques FFP2 pour protéger le personnel de l’officine ?
Les masques FFP2 destinés au personnel de l’officine sont à retirer dans les sites de distribution de proximité sur présentation d’une carte professionnelle et d’une pièce d’identité. La liste des sites dédiés est disponible sur le site du Ministère de la Santé et des Sports, rubrique « Organisation locale ».
Les masques sont-ils efficaces ?
La transmission du virus de la grippe se fait par voie aérienne par l'intermédiaire des postillons de mucus infecté que le malade projette lorsqu'il respire ou tousse. Porter un masque est un moyen efficace pour lutter contre le virus, à condition que les mailles du masque soient adaptées au diamètre des particules infectantes. Les projections émises sont constituées de gouttelettes de 5 microns mais aussi d'aérosols de particules beaucoup plus petites (0,2 micron).
Quelles sont les différences entre les masques chirurgicaux et les masques FFP ?
Le masque chirurgical est destiné à éviter, lors de l'expiration de celui qui le porte, la projection de sécrétions. Porté par le patient contagieux, il prévient la contamination de son entourage et de son environnement. Porté par l'entourage d'un malade, le masque chirurgical protège celui qui le porte contre les agents infectieux transmissibles par voie de « gouttelettes», mais non contre les agents infectieux transmissibles par voie « aérienne » (aérosol). Efficace huit heures, il est toutefois recommandé de changer le masque chirurgical dès qu'il devient humide. Le masque FFP est destiné à protéger celui qui le porte contre l'inhalation d'agents infectieux transmissibles, que ce soit par voie « aérienne » ou par voie de « gouttelettes ». Il doit porter la norme européenne EN 149. Il existe trois classes de masques respiratoires jetables. Par ordre croissant d'efficacité : FFP1, FFP2, FFP3. L'efficacité prend en compte l'efficacité du filtre et la fuite au niveau du visage. Efficace huit heures, il est néanmoins recommandé de changer le masque FFP toutes les quatre heures, voire à chaque fois qu'on le retire (pour manger ou boire...). Il peut être plus difficile à supporter car il tient chaud et peut gêner la respiration. Le masque FFP2 n'offre pas de protection absolue mais divise par 10 la concentration de contaminants.
En savoir plus sur les masques (photos et mise en place).
Existe-t-il un vaccin contre la grippe A(H1N1) ?
Les premières doses de vaccin, en quantité limitée et actuellement en attente d'AMM, ont été livrées au Ministère de la Santé le 27 août. Le gouvernement a passé une commande ferme de 94 millions de doses auprès de GlaxoSmithKline (50 millions), Sanofi Pasteur (28 millions) et Novartis (16 millions). A ces commandes fermes s’ajoutent des tranches supplémentaires optionnelles de vaccins réservées à hauteur de 34 millions de doses auprès de Sanofi Pasteur (28 millions) et Novartis (6 millions).Les trois laboratoires ont opté pour le même mode de fabrication : la culture à partir d’oeufs de poule embryonnés. Plusieurs millions de doses sont attendues à la mi-octobre, période où les autorisations de mise sur le marché - nécessaires à la campagne de vaccination - seront délivrées.
Qui sera vacciné contre la grippe A(H1N1) ?
La vaccination ne sera pas obligatoire.Les soignants, les femmes enceintes, les personnes en contact avec des enfants de moins de 6 mois et celles souffrant d’une pathologie lourde seraient les premiers à être vaccinés. Le deuxième groupe concernerait les 3-18 ans et le dernier l’ensemble de la population. Parmi les personnes âgées, seules celles souffrant de pathologies lourdes seraient prioritaires, les autres ayant plus de chances d’être immunisées naturellement que le reste de la population pour avoir rencontré un virus approchant au cours de leur vie.Une circulaire sur la stratégie vaccinale est attendue fin août-début septembre.
Quel sera le schéma de vaccination ?
Deux injections à 3 semaines d'intervalle seront nécessaires. Les deux doses devront provenir du même laboratoire.Une co-circulation du virus de la grippe saisonnière avec celui de la grippe A(H1N1) est possible. La vaccination contre la grippe saisonnière sera donc prioritaire chez les personnes de plus de 65 ans, dès fin septembre. Par la suite, ces personnes n'auront peut-être besoin que d'une seule dose de vaccin contre la grippe A(H1N1).
Où se dérouleront les séances de vaccination ?
La campagne vaccinale sera initiée par les préfets. Chaque département doit déterminer un minimum de 3 sites de vaccination spécialement créés pour l'occasion, notamment dans des gymnases ou des salles polyvalentes.Chaque équipe-type de vaccination, composée au moins d’un médecin ou d’un infirmier et de 3 agents vaccinateurs, devra « être en mesure de réaliser 30 injections par heure et par agent vaccinateur ». Les préfets auront à informer la population dans la presse locale à la fin du mois de septembre, expliquant notamment la nécessité d’une tenue vestimentaire sans manche ou permettant de relever facilement la manche pour « limiter le passage par un sas de déshabillage ».Enfin, une traçabilité individuelle systématique est prévue.
Et demain ?
Jusqu’à présent, la sévérité de cette grippe A est modérée. Mais le virus A(H1N1) circule très rapidement dans le monde : 177 pays ont déjà recensé des cas de grippe A(H1N1). En France, au cours des trimestres à venir, il est possible que 10 à 20 millions de personnes soient infectées par ce virus grippal pandémique. Ce grand nombre de personnes malades risque de paralyser l’économie.
Le pire serait la mutation de ce virus AH1N1 peu pathogène ou sa recombinaison avec le H5N1 aviaire hautement pathogène. En 1918, la grippe espagnole à H1N1 avait aussi connu une première poussée modérée au printemps, suivie d’une flambée grave en automne.Dans tous les cas, les mesures barrières visent à ralentir la propagation pour étaler dans le temps la vague pandémique.
En tant qu'employeur, comment se préparer à la pandémie grippale ?
Il est nécessaire de réfléchir dès maintenant à un Plan de continuité d'activité (PCA) pour assurer le maintien de l'activité de l'officine en cas de pandémie.Les 20 étapes du Plan de continuité d'activité :1. Désignez un responsable chargé de préparer l'entreprise à la pandémie.2. Evaluez l'impact de la pandémie sur votre activité (taux d'absentéisme, restriction possible de caisses...).3. Identifiez les facteurs pouvant freiner votre activité (transport, défaillance de fournisseurs ou de clients).4. Coordonnez votre plan d'action avec les entreprises extérieures dont l'activité est la même (les pharmacies environnantes par exemple).5. Identifiez les postes dont la mise en veille pendant quelques semaines (en cas de pandémie) ne remettrait pas en cause votre activité.6. Etablissez deux à trois hypothèses de continuation de l'activité en cas de pandémie grippale (en tenant compte du taux d'absentéisme et de la fermeture des crèches et des écoles).7. Organisez des modalités spécifiques d'accueil des employés, compte tenu des limitations de transport et de restauration collective.8. Créez un plan de communication à destination des fournisseurs et des clients.9. Identifiez les postes clés indispensables au maintien de l'activité (et qui ne pourront pas être supprimés en cas de pandémie).10. Imaginez des hypothèses d'aménagement du temps de travail en cas d'absentéisme (heures supplémentaires, horaires décalés...).11. Identifiez les postes pouvant être exercés à distance.12. Intégrez, dans le document d'évaluation des risques, interne à l'entreprise, les risques liés à la pandémie.13. A partir de ce document, formalisez noir sur blanc les mesures de prévention et d'hygiène à respecter au sein de l'entreprise.14. Coordonnez ces mesures de prévention avec la médecine du travail.15. Définissez des mesures destinées à freiner la contagion (gestion des déchets contaminés, des entrées dans l'officine ou de la ventilation des locaux).16. Déterminez les équipements nécessaires pour protéger le personnel (port de masques) et se les procurer.17. Disposez de ces équipements en nombre suffisant et former le personnel à son utilisation.18. Consultez les délégués du personnel, le comité d'entreprise ou le CHSCT sur le contenu du plan de continuité.19. Communiquer régulièrement avec le personnel sur ces mesures visant à lutter contre la pandémie.20. Faire des exercices de simulation afin de vérifier si les hypothèses étudiées sont réalistes.
mercredi, septembre 02, 2009
Réseau
Faire partie d'un réseau de soin est une démarche quasi naturelle pour nous, pharmaciens, qui souhaitons donner une dimension plus complète à notre exercice quotidien. Le réseau de santé est une structure de proximité autour du malade et donc le complément à notre exercice officinal. Il crée le lien qui souvent fait défaut à savoir la liaison ville-hôpital et hôpital-ville. Pour notre participation active à des réseaux de santé et améliorer ainsi nos propres pratiques professionnelles, il faut bien connaître les objectifs et le fonctionnement des réseaux.
# Objectifs d'un réseau de soin
Dans son usage habituel, le réseau de santé représente un groupe de professionnels de la santé : médecin, pharmacien, infirmier, kinésithérapeute... qui travaillent conjointement pour suivre les mêmes patients autour d'une pathologie (par exemple le diabète, la mucoviscidose, ...) ou parce qu'ils appartiennent à la même tranche d'âge (par exemple les personnes âgées) ou encore autour d'une action de prévention (par exemple les patients présentant des conduites addictives). Il assure une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l'éducation de la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins et peut participer à des actions de santé publique. Le réseau de soin procède à des actions d'évaluation afin de garantir la qualité de ses services et prestations. Les membres du réseau échangent entre eux les données du dossier médical du patient suivi afin de coordonner les soins tout en respectant les règles déontologiques et éthiques liées à leurs professions.Le réseau n'a pas le statut de personnalité morale. Il peut s'adosser à une structure juridique telle que l'association par exemple. Son organisation est formalisée par des documents contractuels.
Pour une bonne intégration à un réseau, en voici la définition :
(LOI DU 4 MARS 2002 RELATIVE AUX DROITS DES MALADES ET À LA QUALITÉ DU SYSTÈME DE SANTÉ)« Les réseaux de santé ont pour objet de favoriser l'accès aux soins, la coordination, la continuité ou l'interdisciplinarité des prises en charge sanitaires, notamment de celles qui sont spécifiques à certaines populations, pathologies ou activités sanitaires. Ils assurent une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l'éducation à la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins. Ils peuvent participer à des actions de santé publique. Ils procèdent à des actions d'évaluation afin de garantir la qualité de leurs services et prestations »
A quoi un réseau de soins ?
L'objectif d'un réseau est d'améliorer la prise en charge d'une pathologie ou d'un type de population précis : son fondement est la coordination des professionnels qui s'engagent à assurer la continuité des soins et à améliorer leur qualité, avec des protocoles définis en commun, tout en mesurant les coûts engendrés. ...
Comment faire partie d'un réseau ?
... Les réseaux peuvent avoir une structure nationale, régionale, départementale ou locale. Nous pouvons nous rapprocher de la structure de notre choix et rentrer dans le réseau qui nous correspond en fonction de nos centres d'intérêt. ...
D'autre part l'appartenance au réseau implique de se conformer à des référentiels de bonnes pratiques qui définissent la manière dont les patients doivent être soignés au sein du réseau. ...
Que changent les réseaux pour les de santé et pour les pharmaciens ?
La pratique en réseau est un apprentissage : les professionnels doivent travailler selon un mode plus concerté (concertation secteur médical/secteur paramédical, concertation spécialistes/généralistes, concertation ville/hôpital), en mettant des moyens en commun et en partageant des informations sur leurs patients.
Points à retenir
Dans son usage habituel, le réseau de santé représente un groupe de professionnels de la santé : médecin, pharmacien, infirmier, kinésithérapeute... qui travaillent conjointement pour suivre les mêmes patients autour d'une pathologie ou parce qu'ils appartiennent à la même tranche d'âge ou encore autour d'une action de prévention. Il assure une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l'éducation de la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins et peut participer à des actions de santé publique. Le réseau de soin procède à des actions d'évaluation afin de garantir la qualité de ses services et prestations. Les membres du réseau échangent entre eux les données du dossier médical du patient suivi afin de coordonner les soins tout en respectant les règles déontologiques et éthiques liées à leurs professions.
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