;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
A la manière d'un Mémento, ce Blog rassemble pour mon usage personnel, des Informations, des Liens, des Actualités, des Rappels réglementaires et des Remarques personnelles. Mais comme cet ensemble didactique rapide peut aussi être utile à d'autres pharmaciens d'officine, je le laisse en ligne afin qu'il soit consultable. Et je remercie dès maintenant les éventuels lecteurs qui laisseront des commentaires et leurs remarques pour me permettre de faire les mises à jour nécessaires, les améliorations et les corrections souhaitables.

mardi, juillet 16, 2013

Aliments à IG élevé

Les aliments à index glycémique élevé stimulent les centres d'addiction dans le cerveau
Même si vous êtes en surpoids, il est souvent difficile de renoncer aux aliments hautement caloriques. Une étude américaine publiée dans American Journal of Clinical Nutrition vient de détecter certains éléments responsables de ce phénomène. L'index glycémique (IG) élevé, caractéristique des aliments sucrés ou contenant de la farine blanche, active le système mésolimbique du cerveau, qui joue également un rôle de « système de récompense » dans le comportement addictif.
Dans l'étude, dirigée par David Ludwig du Harvard Children's Hospital à Boston (Massachusetts, États-Unis), douze hommes en surpoids, mais en bonne santé, ont reçu des boissons lactées (milkshakes) ayant un index glycémique élevé ou faible. Quatre heures plus tard, l'activité cérébrale et la glycémie des participants ont été mesurées.
« Comme on s'y attendait, les hommes ayant consommé le milkshake à IG élevé ont présenté une augmentation rapide de la glycémie, suivie d'une diminution importante conduisant à une hypoglycémie. En outre, nous avons découvert une activation puissante du noyau accumbens, comparativement à ce qui est observé avec les milkshakes à faible IG », a déclaré Belinda Lennerz de la clinique universitaire d'Ulm (Allemagne), qui faisait également partie de l'équipe de l'étude.
En dehors de l'index glycémique, les milkshakes avaient une même teneur en calories, lipides, protéines et glucides. « Il n'y avait pas non plus de différence de goût », a assuré Belinda Lennerz. « Les glucides transformés stimulent les centres d'addiction dans le cerveau », déclare-t-elle dans sa conclusion. Il ne se produirait pas d'impulsions alimentaires addictives si on évitait ce type d'aliments, ont souligné les chercheurs.
Source :  www.univadis.fr/