;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
A la manière d'un Mémento, ce Blog rassemble pour mon usage personnel, des Informations, des Liens, des Actualités, des Rappels réglementaires et des Remarques personnelles. Mais comme cet ensemble didactique rapide peut aussi être utile à d'autres pharmaciens d'officine, je le laisse en ligne afin qu'il soit consultable. Et je remercie dès maintenant les éventuels lecteurs qui laisseront des commentaires et leurs remarques pour me permettre de faire les mises à jour nécessaires, les améliorations et les corrections souhaitables.

mercredi, mars 20, 2013

Les verrues sont des tumeurs cutanées bénignes dûes à des papillomavirus (HPV avec + de 70 sérotypes) qui infectent des kératinocytes sans qe le mode de contamination soit précisemment connu. On suppose que des microtraumatismes favorisent l'infection. - Ne pas couper ou gratter les verrues - Ne pas appliquer de kératolytique - Duofilm* Transvercid* Kérafilm* Pommade Cochon* Corricide du Diable* Verlim* Verrupan* Verrufilm* - lorsque la verrue saigne. - Ne pas partager serviettes et gatns de toilette avec des gens infectés.

dimanche, mars 17, 2013


Confidentialité


Laits végétaux


Les boissons végétales doivent être bannies de 
l’alimentation des nourrissons
Publié le 14/03/2013 JIM.fr 
Le nombre de boissons végétales (souvent improprement dénommées « laits ») disponibles sur le marché français a connu une quasi explosion ces dernières années. On compterait ainsi aujourd’hui 211 boissons présentées comme des laits végétaux à base le plus souvent de soja (92 sur 211), mais aussi d’oléagineux (amande, noisette, noix, sésame et noix de coco), de céréales (riz, avoine, épeautre, blé, kamut, orge, millet, sarrasin) ou encore de chénopodiacées (quinoa, amaranthe). Ces produits, dont l’Agence nationale de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) nous propose un descriptif dans un avis publié hier, sont parfois enrichis en différents nutriments ou matières sucrantes. Aucune de ces boissons végétales disponibles en France ne se présente comme destinée prioritairement à l’alimentation des nourrissons. On trouve même rarement sur la bouteille de certaines d’entre elles des mises en garde telles que « Demander l’avis d’un médecin pour utiliser ce produit dans l’alimentation de bébé » ou encore « Non adapté pour l’alimentation exclusive des nourrissons ».

« Particulièrement adapté aux jeunes enfants en période de croissance »

Cette absence d’indications visant les plus jeunes n’empêche pas aujourd’hui certains parents d’opter partiellement voire exclusivement pour ces « laits » en ce qui concerne l’alimentation de leurs enfants avant l’âge de un an. Un faisceau d’éléments les y incite. D’abord, parce que si ces boissons ne se revendiquent jamais directement comme réservées aux plus jeunes, certains messages invitent à se laisser tenter. Plusieurs bouteilles affirment ainsi que le produit « peut se donner à un bébé dans un biberon ou à la cuillère en début de sevrage » quand d’autres clament plus directement : « recommandé pour une croissance harmonieuse », « accompagne favorablement les périodes de croissance » ou encore « particulièrement adapté aux jeunes enfants en période de croissance ». Outre ces « slogans », l’émergence d’une défiance accrue à l’égard des « effets de la consommation du lait de vache sur la santé » peut pousser certaines mères à s’intéresser aux boissons végétales. L’engouement pour le « végétarisme » favorise par ailleurs ce type de comportement. Enfin, le web fourmille de forums où l’on se plaît à vanter les bienfaits de tels breuvages au soja ou à l’amande pour apaiser bébé et lui permettre, entre autres, de meilleures nuits.

Des produits totalement inadaptés à l’alimentation des plus jeunes

Difficile de savoir quelle ampleur connaît ce mouvement. Cependant, l’ANSES note que les « pédiatres et les diététiciens observent une augmentation du nombre de parents utilisant ou souhaitant utiliser dans l’alimentation de leurs enfants des boissons végétales ou des laits non bovins ». Ces éléments ont incité l’ANSES à mener l’enquête et à se pencher notamment sur la composition de ces boissons au regard de l’arrêté ministériel du 11 avril 2008 relatif aux préparations pour nourrisson (que ces « laits végétaux » n’ont pas à respecter). Il apparaît que les apports énergétiques conférés sont inférieurs au seuil minimum dans 73 % des cas, les apports protéiques sont le plus souvent inadaptés (83 %), les apports lipidiques inférieurs au seuil minimum (77 % des boissons) et les apports sodés inadaptés (69 %). Enfin, « les teneurs en calcium lorsqu’elles figurent sur l’étiquetage sont systématiquement supérieures aux valeurs seuils de la réglementation ».

La malnutrition revient en France !

Ces compositions ne laissent aucun doute sur la dangerosité d’une alimentation exclusive à base de boissons végétales pour le très jeune enfant. « Au cours des premières semaines ou des premiers mois de vie, l’alimentation exclusive par une boisson végétale en remplacement du lait maternel ou d’une préparation pour nourrissons peut entraîner en quelques semaines un état de malnutrition protéino-énergétique sévère de type kwashiorkor ou un marasme pouvant conduire à des complications infectieuses et au décès » estime l’ANSES. La mise en garde n’est pas que théorique : des signalements inquiétants sont également cités par l’ANSES. L’Agence rapporte ainsi que « dans le cadre de sa mission de nutrivigilance » elle « a instruit en 2011 un cas d’alcalose métabolique sévère chez un enfant de 12 mois nourri par nutrition entérale de façon exclusive avec une boisson aux amandes ». Elle indique également que « deux études récentes recensent 13 cas de complications imputables à la consommation par des nourrissons de boissons végétales ». Au-delà de ces cas spécifiques, l’ANSES relève que « les pédiatres ont également signalé une augmentation de cas de malnutrition (pouvant être sévères) chez des enfants nourris avec des boissons végétales apparentés à des laits ou de certains laits d’origine animale non bovine ». Des mises en garde sur ce sujet ont de fait déjà été émises par la Société française de pédiatre, tandis qu’en 2011, les représentants du Syndicat français des aliments de l’enfance (SFAE) qualifiaient ces tendances inquiétantes de « maltraitance nutritionnelle ».

L’allaitement avant tout !

Pour l’ANSES, il semble donc urgent de rappeler que les boissons végétales « ne conviennent pas au remplacement du lait maternel et des laits infantiles (…) chez les nourrissons âgés de moins de un an ». Elle rappelle en outre que le « lait maternel est l’aliment le mieux adapté aux besoins du nourrisson. En l’absence d’allaitement ou en complément de celui-ci, seules les préparations pour nourrissons ou les préparations de suite (…) et autorisées par la réglementation peuvent couvrir les besoins des nourrissons ».
Aurélie Haroche

mercredi, mars 06, 2013

Maladies rares

Les maladies rares moins orphelines sur la Toile
" La sixième Journée internationale des maladies rares (rarediseaseday.org), ... 28 février, ... Plus de 7 000 pathologies méconnues sont en effet répertoriées à ce jour, et une personne sur 20 est concernée directement ou indirectement par une maladie rare, selon Alliance Maladies rares, qui fédère 200 associations .... Le site de l'association Maladies rares Info Services ... le site Orphanet est visité chaque mois par près d'un demi-million de personnes (patients, familles et professionnels de santé). .... Une maladie est considérée comme "orpheline" si elle touche moins d'une personne sur 2 000. Bruxelles a annoncé jeudi avoir débloqué une enveloppe de 144 millions d'euros pour financer 26 projets de recherche sur ces maladies." 
http://www.alliance-maladies-rares.org/
http://www.maladiesraresinfo.org/
http://forums.maladiesraresinfo.org/
http://www.orpha.net/
Source : Le Monde