;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
A la manière d'un Mémento, ce Blog rassemble pour mon usage personnel, des Informations, des Liens, des Actualités, des Rappels réglementaires et des Remarques personnelles. Mais comme cet ensemble didactique rapide peut aussi être utile à d'autres pharmaciens d'officine, je le laisse en ligne afin qu'il soit consultable. Et je remercie dès maintenant les éventuels lecteurs qui laisseront des commentaires et leurs remarques pour me permettre de faire les mises à jour nécessaires, les améliorations et les corrections souhaitables.

lundi, novembre 05, 2012

Dronabinol etc.

L'usage de cannabis à des fins thérapeutiques est autorisé dans quatorze États de U.S.A. bien que la F.D.A., l'agence américaine du médicament, ait émis des réserves et des craintes quant à son usage. En France, l'utilisation du cannabis et ses dérivés, n'est pas autorisée, il ne peut donc pas y avoir de recherche sur le cannabis thérapeutique, mais ses effets pharmacologiques sont connus et suivis dans le cadre des service s d'addictologie.
  • "À ce jour, plusieurs études internationales confirment le bénéfice de ces cannabinoïdes dans de nombreuses indications: douleurs neurologiques dans le cadre de la sclérose en plaque, stimulation de l'appétit chez les patients atteints du sida, prévention des nausées et vomissements chez des personnes touchées par un cancer, mais également spasmes et crampes musculaires, glaucome, épilepsie.
  • En outre, les addictologues envisagent son utilisation pour sevrer les patients dépendants au cannabis et pour qui l'abstinence est très douloureuse." * [à propos du dronabinol dérivé du T.H.C., substance active du cannabis].
*  source : l'article du Figaro 
En tant que praticien, il faut avouer que l'on est vraiment démuni pour aider les patients qui souhaitent ou ont besoin de se sevrer. On ne peut que constater que malgré la pénalisation actuelle, le nombre des utilisateurs en infraction de la légalité continue de croître, et bien que très réticent, il me semble donc que de façon réaliste, il serait judicieux de prendre en compte les résultats de nos voisins européens pour passer de la prohibition à un usage contrôlé qui assécherait les revenus illégaux des malfrats.