;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
A la manière d'un Mémento, ce Blog rassemble pour mon usage personnel, des Informations, des Liens, des Actualités, des Rappels réglementaires et des Remarques personnelles. Mais comme cet ensemble didactique rapide peut aussi être utile à d'autres pharmaciens d'officine, je le laisse en ligne afin qu'il soit consultable. Et je remercie dès maintenant les éventuels lecteurs qui laisseront des commentaires et leurs remarques pour me permettre de faire les mises à jour nécessaires, les améliorations et les corrections souhaitables.

mardi, juillet 03, 2012

Régime

Il y a une philosophie des régimes. On lit de plus en plus de choses intelligentes à ce propos.
Source :  Le Figaro - Delphine Chayet, damien Mascret - le 02/07/2012

L'effet boomerang des régimes

La reprise de poids la plus forte se produirait avec les régimes pauvres en graisses.
Pourquoi reprend-on du poids après un régime? Les habitués des cures amaigrissantes connaissent trop bien le fameux effet yo-yo ou boomerang, qui les voit reprendre leurs kilos perdus -et même plus- dans les mois qui suivent l'arrêt du régime. On attribue souvent cette reprise de poids à un manque de motivation ou de volonté. Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association du 27 juin pointe une autre explication.
«La perte de poids entraîne des adaptations biologiques, notamment une diminution de la dépense énergétique de base et une augmentation de la faim, qui conduisent à une reprise de poids après le régime», indiquent les chercheurs de l'hôpital pour enfants de Boston.
La dépense énergétique de base correspond à la quantité de calories que brûle le corps pour assurer son fonctionnement de routine. Que se passe-t-il en cas de régime restrictif en calories? Dans un premier temps, l'organisme compense les privations en se mettant au ralenti. Problème, l'organisme va garder ce fonctionnement énergétique à l'économie lorsque le régime sera terminé et que l'on reprend une alimentation normale. Le corps s'est habitué à ne pas dépenser beaucoup d'énergie et le stockage des calories «en trop» va être plus important qu'avant la diète. L'effet de «stockage rebond» est variable selon les régimes. Pour le quantifier, les chercheurs américains ont soumis 21 jeunes adultes en excès de poids à trois types de régimes: pauvre en graisses (sans frites ni fromages, par exemple), très pauvre en sucres (y compris pâtes et pain qui contiennent des glucides) et régime à index glycémique bas, c'est-à-dire privilégiant les glucides qui ne font pas trop monter le taux de sucres dans le sang: lentilles cuites à l'eau, haricots blancs, boulgour, par exemple.
Au cours du régime, le corps humain ne s'adapte pas de la même façon aux différents régimes imposés. Raisonner uniquement en terme de calories s'avère trop simpliste: «Une calorie ne vaut pas une autre calorie», insistent les chercheurs. Selon qu'elle vient des sucres ou des graisses, le corps s'adapte différemment à cet apport et les conséquences à long terme ne sont pas les mêmes.
Pour les auteurs de l'étude, le régime pauvre en graisses est celui qui s'accompagne de l'effet boomerang le plus fort. En effet il a tellement diminué la dépense énergétique du corps au repos que celui-ci en garde l'habitude. Ainsi, même lorsque le régime est terminé et que l'alimentation n'est plus restreinte en calories, le corps continue de dépenser moins qu'avant, en moyenne environ 205 kcal de moins par jour. Malheureusement, la sensation de faim, elle, n'est pas réduite.
A contrario, le régime très pauvre en sucres est celui qui ralentit le moins la consommation énergétique de base de l'organisme: - 138 kcal/j. D'où un effet yo-yo moindre lors de la reprise d'un régime normal. Enfin, le régime privilégiant les aliments à index glycémique bas (comme leslentilles cuites à l'eau, les haricots blancs ou le boulgour) se situe entre les deux précédents: - 166 kcal/j.

Éviter les privations

Si l'étude est précieuse pour mieux comprendre l'effet boomerang des régimes, on ne peut en conclure qu'un régime très pauvre en sucre est idéal. D'ailleurs, les auteurs signalent avec ce régime des signes de stress hormonal qui peuvent «entraîner de l'adiposité, de la résistance à l'insuline et des maladies cardio-vasculaires». Peu rassurant.
«Globalement, ce sont les variations de glycémie qui sont nocives, car elles entraînent des envies de sucres et des stockages excessifs», commente le Dr Alain Scheimann, nutritionniste. «Pour maintenir la perte de poids, l'essentiel est d'éviter les privations qui conduisent inéluctablement à la frustration. Pour le reste, il faut conserver une alimentation équilibrée: limiter les sucresrapides, sans les exclure, garder les sucres lents (féculents, légumineuses), maintenir les protéines et les lipides en quantité très raisonnable.»
Cette étude ne concerne que la courte période de 4 semaines suivant la fin du régime, mais on sait que les effets d'un régime sur le métabolisme durent très longtemps. Un an après la perte de poids initiale, on peut encore observer des modifications des taux d'hormones impliquées dans la sensation de faim.

lundi, juillet 02, 2012

Source : ANSM
« La Pharmacopée est le recueil à caractère réglementaire des matières premières autorisées à entrer dans la composition des médicaments. La pharmacopée comporte notamment les critères de pureté des matières premières ou des préparations ainsi que les méthodes d'analyses permettant d’assurer leur contrôle. Cet outil de référence à l’usage des professionnels de santé, est pour la 1ère fois accessible en ligne.
La Pharmacopée française 11ème édition est entrée en vigueur le 1er Juillet 2012 et se substitue à une édition qui était en application depuis le 1er janvier 1983. Il s’agit d’un outil de référence à l’usage des professionnels de santé (utilisateurs de matières premières pharmaceutiques, laboratoires (publics ou privés) chargés des contrôles de qualité, services d'enregistrement des médicaments, officines….).
Des textes en ligne sur Internet et accessibles gratuitement
La pharmacopée 11ème édition est accessible gratuitement sur le site de l’ANSM . La publication sous forme papier a été abandonnée, ce qui permet une mise à disposition plus rapide des textes et garantit une accessibilité plus importante.
Elle comprend des textes et des monographies français (730 textes) qui ne sont pas publiés dans la Pharmacopée européenne. En France, ces deux Pharmacopées sont réglementairement d’application obligatoire, la Pharmacopée comprenant les textes de la Pharmacopée européenne et ceux de la Pharmacopée française.
Une présentation identique à celle de la Pharmacopée européenne
L’organisation des chapitres suit dorénavant celui de la Pharmacopée européenne et les monographies de substances sont regroupées selon leur origine (origine végétale, origine chimique…), ce qui permet de visualiser le contenu de la Pharmacopée par thématiques.
Un index récapitulant tous les textes de la Pharmacopée française est intégré à l’ouvrage. Il permet aux utilisateurs de vérifier rapidement si une monographie est présente ou non dans cette Pharmacopée.
Les textes dont la date de publication est postérieure à 2000 ont été convertis dans le style rédactionnel de la Pharmacopée européenne sans que cela n’affecte leur contenu technique. Cette conversion est en cours pour les textes antérieurs à 2000.
Des ajouts, des modifications et des suppressions de monographies
53 monographies devenues obsolètes ont été supprimées, 25 nouvelles monographies ont été introduites et 21 monographies ont été révisées. 
Ces monographies ont toutes fait l’objet d’une enquête publique entre 2009 et 2012. 
Parmi les nouvelles monographies, figurent notamment des formules à destination pédiatrique du Formulaire national (gélules de chlorhydrate d’amiodarone (10 mg à 200 mg), Potion gommeuse…), la monographie cadre sur les moisissures pour produits allergènes, des substances d’origine végétale (dont l’huile essentielle d’hysope et la monographie cadre sur les huiles essentielles médicinales) et des monographies de souches homéopathiques. 
Les monographies sur les produits d’origine végétale (114 monographies) et sur les souches pour préparations homéopathiques (318 textes en français, parmi lesquels 132 sont traduits en anglais) constituent une grande part de la Pharmacopée française. »
ex : http://ansm.sante.fr/ANSM-media/Publications/Pharmacopee-francaise-Substances-d-origine-vegetale