;-) clin d'oeil en rébus aux anciens apothicaires
A la manière d'un Mémento, ce Blog rassemble pour mon usage personnel, des Informations, des Liens, des Actualités, des Rappels réglementaires et des Remarques personnelles. Mais comme cet ensemble didactique rapide peut aussi être utile à d'autres pharmaciens d'officine, je le laisse en ligne afin qu'il soit consultable. Et je remercie dès maintenant les éventuels lecteurs qui laisseront des commentaires et leurs remarques pour me permettre de faire les mises à jour nécessaires, les améliorations et les corrections souhaitables.

jeudi, septembre 17, 2009

PHARMACOPEE Xième édition

La Pharmacopée française est composée de 3 classeurs entièrement remis à jour en août 2009. Elle inclue également la liste des plantes médicinales actualisée en août 2009 et le CD-rom contenant l'ensemble des monographies en fichiers pdf classés par ordre alphabétique.

lundi, septembre 14, 2009

Prise en charge médicamenteuse de la douleur aiguë et chronique chez l’enfant

14/09/2009
La lutte contre la douleur est l'un des enjeux majeurs du système de santé, en particulier en pédiatrie. Ces nouvelles recommandations ont pour but de contribuer à l’harmonisation des pratiques pédiatriques. En effet, de nombreux progrès ont été réalisés dans le domaine de la prise en charge de la douleur. Les situations suivantes sont abordées et concernent essentiellement la prise en charge de la douleur en milieu hospitalier et quelques situations particulières en ville :
  • Douleur postopératoire (anesthésie loco-régionale, antalgiques utilisés en postopératoire),
  • Soins douloureux (solutions sucrées orales,anesthésiques locaux topiques, MEOPA, kétamine),
  • Douleur neuropathique
  • Situations cliniques particulières en ville (migraine, dysménorrhée, angine, otite, vaccination) et à l'hôpital (brûlures, fractures aux urgenceset en pré-hospitalier, douleur abdominale aiguë de la fosse iliaque droite aux urgences et en pré-hospitalier, mucites, soins douloureux, pose de sonde nasogastique, amygdalectomie, crise aiguë drépanocytaire)

Prise en charge médicamenteuse de la douleur aiguë et chronique chez l’enfant (16/07/2009) (170 ko)
Prise en charge médicamenteuse de la douleur aiguë et chronique chez l’enfant (16/07/2009) (1009 ko)

jeudi, septembre 10, 2009

Le Figaro après la publication, mercredi soir, par Bercy et les ministères sociaux, des très officiels «Comptes nationaux de la santé»
La consommation de soins et de biens médicaux a représenté l'an dernier 170,5 milliards d'euros, soit 2 659 euros par habitant. La Sécu finance 75,5 % des soins, les complémentaires 13,7 % et les patients 9,4 %.

Cette étude exhaustive montre en effet qu'en 2008 les malades ont dû sortir davantage d'argent de leur poche pour se faire soigner. La part de la «consommation de soins et de biens médicaux» (soins hospitaliers et en ville, médicaments, transports sanitaires, lunettes…) directement financée par les ménages est passée à 9,4 %, contre 9 % l'année précédente. La différence provient des fameuses franchises instaurées par Nicolas Sarkozy (50 centimes par boîte de médicaments et par acte d'infirmier ou de kiné, 2 euros par transport en ambulance, dans la limite de 50 euros par an).
Cette tendance à la hausse a débuté en 2004. La part des ménages était alors tombée à 8,3 %. Depuis, les gouvernements ont déremboursé des médicaments (veinotoniques…), instauré un « forfait » d'un euro par consultation, augmenté le ticket modérateur pour ceux qui n'ont pas de médecin traitant… Et les dépassements d'honoraires ont augmenté.
En revanche, observée sur une période plus longue, la part des ménages reste stable : elle était de 9,6 % en 1995, soit 0,2 % de plus qu'actuellement ! Le «commun des patients» aura du mal à le croire. Cette stabilité découle « de deux évolutions de sens contraires », explique l'étude. Les dépenses de produits mal remboursés augmentent (médicaments pris en charge à 35 %, optique…).
Mais parallèlement, le nombre de patients en affection de longue durée (cancer, diabète, hémophilie, Parkinson…) grimpe lui aussi. Or, ces 9 millions de personnes sont prises en charge à 100 % par la Sécu.

La part des complémentaires, elle, augmente légèrement au fil des ans : elles couvrent de plus en plus de personnes et une partie des dépenses que la Sécu ne prend plus en charge, comme le
forfait hospitalier, leur est transférée. Au total, la France «reste l'un des pays où la prise en charge des dépenses de santé par les fonds publics est la plus importante».
La consommation de soins et de biens médicaux a représenté l'an dernier 170,5 milliards d'euros, soit 2 659 euros par habitant. Ce qui place la France vers le 8e ou 10e rang mondial, peu ou prou au même niveau que l'Allemagne, la Belgique, les pays nordiques ou l'Irlande.
En ajoutant les coûts de formation du personnel de santé, de recherche, de prévention, de prise en charge des personnes âgées et les arrêts de travail, la France consacre 11 % de son PIB aux « dépenses courantes de santé ». Soit, cette fois, la deuxième place mondiale, loin derrière les États-Unis (16 %) et au coude-à-coude avec la Suisse.

mercredi, septembre 09, 2009

Newsweek : 11 choses à savoir sur le vaccin anti-grippe A

NOUVELOBS.COM 08.09.2009 17:16
LES INSTANCES fédérales s’attendent à une pandémie de grippe H1N1 dite porcine qui pourrait infecter 30 à 50 % de la population à l’occasion de la prochaine saison grippale, les premiers cas survenant au cours du mois qui vient. D’où l’importance capitale d’un vaccin permettant de protéger la population… Quand il sera prêt. Sera-t-il trop tard ? Qui doit être vacciné ? Quelle sera son efficacité, et son innocuité ? Heureusement, pour l’instant, le virus H1N1 n’est pas trop méchant. Bien qu’un million d’Américains aient été infectés, on ne rapporte à ce jour que 556 décès, contre 36.000 par an à l’occasion de la grippe saisonnière. Mais H1N1 est arrivé sur la fin de la dernière saison de grippe, et ne s’est pas répandu dans le pays entier. Cette année, la population vulnérable sera bien plus importante. L’an dernier, le CDC publiait sous le titre "L’importance du vaccin contre la grippe" une vidéo présentant des parents dont les enfants, pourtant en bonne forme, étaient morts de la grippe. L’administration veut l’actualiser, en y intégrant des informations concernant la grippe porcine. Anne Underwood de Newsweek a récemment assisté à deux jours de stage au Center for Disease Control and Prevention consacrés au vaccin et à la sécurité. Elle répond aux questions les plus importantes sur le thème du vaccin.Je suis un adulte en bonne santé.
Dois-je être vacciné ? L’administration fédérale ne cherche à dissuader personne de se faire vacciner. Le CDC, toutefois, ne recommande la vaccination qu’aux personnes qui présentent un risque élevé de complications. "Plus de la moitié de la population des Etats-Unis se trouve dans un des groupes à risque" indique le docteur Anne Schuchat, directeur du NCIRD (National Center for Immunization and Respiratory Diseases) au sein du CDC. Les groupes à risques sont les suivants :1) Les personnels de santé et des services d’urgence 2) les femmes enceintes 3) Les enfants et les jeunes adultes, de 6 mois à 24 ans 4) Parents et responsables de bébés d’âge inférieur à six mois (les enfants de moins de six mois présentant une mauvaise réponse aux vaccins, la meilleure protection est de vacciner leurs parents contre la grippe) 5) Les adultes de 25 à 64 ans souffrant de maladies chroniques parmi lesquelles diabète, asthme, et affections chroniques du cœur ou des poumons.La réponse à la question est donc négative dans le cas général. En tant qu’adulte exempt de toute affection existante, vous n’avez pas besoin d’être vacciné. Mais selon Schuchat : "La plupart des adultes ne se considèrent pas comme sujets à risque, même quand c’est le cas. Ils se sentent bien, ils vont travailler". Si vous êtes atteint d’un diabète, mieux vaut vous faire vacciner. Si vous êtes asthmatique, idem.À quel moment ce vaccin sera-t-il disponible ?Le gouvernement a commandé 195 millions de doses de vaccin, dont 45 millions seront livrées mi-octobre. La plupart des gens ne présentant pas d’immunisation préalable au nouveau virus H1N1, les officiels pensent que deux injections sont probablement nécessaires, espacées de trois semaines. Des essais cliniques sont en cours pour confirmer si deux injections sont nécessaires, et pour déterminer la dose optimale. Les résultats de ces essais seront disponibles fin septembre ou début octobre. Cependant, après avoir reçu le vaccin, cinq semaines sont encore nécessaires pour développer une immunité totale (les conclusions préliminaires provenant de certains laboratoires suggèrent que certains vaccins contre la grippe porcine peuvent être administrés en une unique injection, mais les conséquences possibles sur la fourniture globale de vaccin ne sont pas connues. L’OMS doit encore vérifier les données).
Même si je me fais vacciner sans tarder, je ne serai pas vraiment immunisé avant décembre. La pandémie ne va-t-elle pas atteindre son pic en octobre ? Les services officiels ne savent pas comment la grippe porcine va se comporter cette année. "La seule chose dont on est sûr, c’est qu’on n’est sûr de rien", confie le docteur Thomas Frieden, directeur du CDC. L’administration s’attend à une arrivée anticipée de la grippe cette année, sachant que — par opposition à la grippe saisonnière — le virus H1N1 a continué de circuler aux Etats-Unis durant l’été. La rentrée scolaire va alimenter l’extension de la pandémie. Il est courant de voir des gens attraper la grippe jusqu’en mars ou en avril. Pourquoi pense-t-on qu’il faudra deux injections ? Les gens qui sont nés après 1957 n’ont pas été exposés à un virus du même type. La première dose permet donc de "préparer" le système immunitaire, mais c’est la deuxième injection qui déclenche la production d’anticorps. C’est assez courant. Un certain nombre de vaccins sont initialement administrés en plusieurs doses. Le vaccin contre la grippe saisonnière, par exemple, est administré en deux doses aux enfants de moins de neuf ans qui n’ont jamais eu la grippe.Si je me fais vacciner contre la grippe porcine, dois-je me faire vacciner contre la grippe ordinaire aussi ?Oui, si vous êtes dans le groupe à risque pour les deux types de grippe. Ceci implique un total de trois injections ou quatre pour un enfant de moins de neuf ans qui n’a jamais eu la grippe, ou n’a jamais été vacciné contre la grippe.
Pourquoi faut-il autant de temps pour produire un vaccin ?
Il s’agit d’un processus en plusieurs étapes, comme pour l’épidémie annuelle de grippe saisonnière. Toutefois, le nouveau virus H1N1 n’est pas arrivé dans le pays avant le mois d’avril, le processus à donc débuté plus tard que d’habitude. En mai, les scientifiques ont créé une version recombinée du virus capable de se développer de façon satisfaisante dans deux œufs. Les fabricants de vaccins utilisent de ce nouveau virus pour l’injecter dans des millions d’œufs, où il se duplique. Quand on a obtenu assez de virus, celui-ci est récolté, inactivé, on extrait certaines protéines de son enveloppe virale, et on combine ces segments avec d’autres éléments afin de créer un vaccin (le processus est à cette étape légèrement différent pour le vaccin par voie nasale, qui repose sur un virus vivant, bien qu’affaibli). Il reste encore au vaccin de passer les tests d’efficacité, et d’innocuité. Des tests cliniques sont nécessaires pour déterminer la dose optimale, et le nombre d’injections nécessaire. Les essais du vaccin H1N1 ont été annoncés fin juillet, et devraient être bouclés fin septembre. Le vaccin est-il efficace ?Il est considéré comme très efficace. Le problème des vaccins contre la grippe ordinaire est la capacité bien connue qu’ont les virus de la grippe à changer brutalement de forme, confirme le docteur Jay Butler, directeur de la cellule H1N1 du CDC. Ils mutent très vite, et peuvent même échanger des gènes avec d’autres souches grippales. Cependant, les services fédéraux qui ont surveillé le virus H1N1 dans l’hémisphère sud ont pu constater que le virus a été inhabituellement stable. En conséquence, la réponse immunitaire provoquée par le vaccin devrait correspondre à la souche de grippe porcine en circulation. "Le vaccin sera efficace" affirme Butler.Est-il sûr ?
En 1976, plus de 500 personnes avaient contracté une maladie auto-immune appelée syndrome de Guillain-Barré après avoir reçu un vaccin contre la grippe porcine à l’occasion d’une petite épidémie survenue à Fort Dix (New Jersey). Certains craignent, et c’est compréhensible, une répétition de ce tragique épisode. Toutefois, depuis cette époque les techniques de fabrication des vaccins ont évolué. Aujourd’hui, les vaccins sont purifiés à l’extrême afin d’éliminer tout contaminant pouvant être présent. De plus, les scientifiques n’utilisent que certaines protéines du virus, au lieu du virus entier, comme c’était le cas dans les années soixante-dix. "Le public compare ce vaccin à celui de 1976", déclare le porte-parole du CDC, Abbigail Tumpey. "Il convient plutôt de le comparer aux vaccins contre la grippe saisonnière des dix dernières années".Je m’inquiète des rumeurs de cas d’autisme provoqués par les vaccins.
Il n’est pas inhabituel de rencontrer des cas de fièvre modérée, et de douleur au bras consécutifs à la vaccination contre la grippe saisonnière. "Mais les données scientifiques sont très rassurantes" sur le fait que les vaccins ne provoquent pas l’autisme, indique Kris Sheedy, directeur des programmes de proximité pour le NCIRD. Ceux qui s’inquiètent du conservateur à base de mercure thimerosal (ajouté aux flacons multidose de vaccin pour éviter toute contamination) peuvent demander une des versions sans thimerosal : le vaccin par voie nasale, ou la seringue monodose préremplie. Le gouvernement prévoit suffisamment ce ceux-ci pour faire face à la demande concernant les jeunes enfants et les femmes enceintes (certaines personnes ne sont pas compatibles avec la version par voie nasale, et notamment les enfants de mois de 24 mois, les enfants de moins de cinq ans souffrant d’asthme ou de sifflements bronchiques récurrents, et les asthmatiques en général.Ce vaccin est à base d’œufs. Que faire si l’on est allergique aux œufs ?Mieux vaut éviter la vaccination. Si vous appartenez à un groupe à haut risque et que vous déclarez la grippe, consultez immédiatement votre médecin. Un antiviral administré dans les 24 ou 48 heures de l’apparition des symptômes peut améliorer de façon extrêmement significative les chances de guérison.Tant que le vaccin n’est pas disponible, que faire pour me protéger ?Il est très important de se laver les mains fréquemment et avec soin — 20 secondes, avec du savon et de l’eau — et d’éviter de toucher ses yeux et son nez. Les gels à base d’alcool pour le nettoyage des mains sont également efficaces. Ensuite, pour éviter de répandre des germes, couvrez votre bouche lorsque vous éternuez ou que vous toussez, de préférence avec votre manche, ou un mouchoir. Enfin, si vous êtes malade ou que votre enfant est malade, restez à la maison pour au moins 24 heures après la disparition de la fièvre, sans recours aux médicaments qui la font baisser.
Par Anne Underwood - Traduction française de David Korn
>Lire la version américain de l'article

Tamiflu

Ces recommandations ont été établies dans le contexte de pandémie de niveau 6 de grippe A(H1N1)v déclarée par l’OMS. Elles sont susceptibles d’être modifiées en fonction de l’évolution des données disponibles et des éventuelles modifications des caractéristiques du produit mentionnées dans l’Autorisation de Mise sur le Marché de Tamiflu®.
Ces recommandations sont complémentaires de celles émises par le Ministère de la Santé et par la Direction Générale de la Santé concernant la prise en charge thérapeutique et l’utilisation de Tamiflu® chez les enfants de moins de 1 an d’âge dans le cadre d’une pandémie grippale A(H1N1)v. Ces recommandations remplacent celles émises le 6 aout 2009.
09/09/2009 - [MED] -

dimanche, septembre 06, 2009

Régimes sociaux - caisses des

J'ai trouvé une présentation intéressante de "L'Assurance Maladie" constituée de trois principaux régimes sur le portail du CNSD:
  • le régime général, qui assure quatre personnes sur cinq en France. Son organisation résulte de l'ordonnance de 1967 qui instaure la séparation de la sécurité sociale en branches autonomes :
    1 - La branche « maladie » gérée par la CNAMTS. Elle gère les risques maladie, maternité, invalidité, décès et, dans le cadre d'une gestion distincte, les accidents du travail et les maladies professionnelles (ATMP).
    2 - La branche « vieillesse » gérée par la CNAV qui définit les orientations de la branche retraite en matière d'assurance vieillesse et d'assurance veuvage.
    3 - La branche « famille » gérée par la CNAF. Elle gère différentes prestations familiales et sociales (handicap, logement, RMI etc.).
    4 - La branche « recouvrement » gérée par l’ACOSS. Elle assure la gestion de la trésorerie de la sécurité sociale et coordonne l'action des URSSAF qui, au niveau local, assurent l'encaissement des cotisations et des contributions.
  • le régime agricole géré par la Mutualité sociale agricole (MSA),
  • le régime social des indépendants (RSI) qui couvre les artisans, commerçants, industriels et professions libérales. Il est issu en 2006 du rapprochement de la CANAM (indépendants), l’AVA (artisans) et de l’ORGANIC (commerçants). Le RSI est composé d'une caisse nationale, de 28 caisses régionales interprofessionnelles dont 2 dans les DOM, de 2 caisses dédiées aux professions libérales pour l'assurance maladie.
  • et de nombreux régimes spéciaux (marins, mines, SNCF, RATP, EDF-GDF, Banque de France, Assemblée nationale et Sénat, notariat, cultes, etc.).

jeudi, septembre 03, 2009

Exposition répétée au formol :

Le Quotidien du Médecin, 27 août 2009.
Selon l'AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail), 65 000 travailleurs sont actuellement exposés à une teneur en formol (formaldéhyde) dans l'air ambiant supérieure à la valeur limite (0,25 mg/m3). Si le premier effet consiste en une irritation oculaire transitoire, une exposition plus importante entraîne des irritations graves des voies respiratoires et des expositions répétées à long terme peuvent accroître le risque de cancer. Suivant les recommandations de l'Agence, le nouveau ministre du Travail, Xavier Darcos, vient d'annoncer trois mesures : la révision des valeurs limites d'exposition professionnelle, des actions de sensibilisation et d'information, et le renforcement de la surveillance médicale. Des référentiels devraient être prochainement mis en place pour favoriser l'action des médecins du travail.

Médicaments en EHPAD :

expérimentation du nouveau dispositif
Le Quotidien du Pharmacien, 3 septembre 2009.
C'est dès le 1er octobre prochain que débutera l'expérimentation relative à la réintégration du budget médicaments dans le forfait de soins des EHPAD (Établissements d'hébergement pour personne âgées dépendantes). Un nouveau dispositif prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 dans un objectif clair : lutter contre le mauvais usage des médicaments responsable d'hospitalisations et de surcoût pour l'assurance-maladie. Il responsabilise notamment les officinaux qui se voient confier un nouveau rôle, celui de pharmacien référent, dont l'activité sera rémunérée, dans le cadre de l'expérimentation, à hauteur de 0,35 euro par jour et par résident. Cette activité consistera, notamment, à établir une liste des médicaments à utiliser de façon préférentielle, à vérifier les prescriptions, à former et informer les professionnels et à assurer le suivi des consommations. Pour la secrétaire d'État aux Aînés, Nora Berra, « Il s'agit de changer en profondeur le rôle du pharmacien d'officine qui, au-delà de son rôle traditionnel de fourniture des médicaments, se voit attribuer un rôle central d'expertise pharmaceutique ». Cette expérimentation permettra « de faire la preuve que cette nouvelle prestation du pharmacien référent apporte plus de qualité : veiller au bon usage des médicaments, réduire les maladies d'origine médicamenteuse et maîtriser les volumes prescrits » a-t-elle ajouté.
Après un an d'expérimentation, un rapport sera remis au Parlement, à qui il appartiendra ensuite de voter la généralisation du dispositif.

Questions-réponses sur la grippe A(H1N1)

Comment peut-on attraper la grippe A(H1N1) ?
La grippe A(H1N1) est une infection respiratoire aiguë due à un virus grippal recombinant, d’origine porcine. Actuellement, la contamination est interhumaine.Le virus se transmet par voie aérienne :- de manière directe par la toux, les éternuements et les postillons ;- de manière indirecte par les mains, les objets touchés par une personne malade...
Quels sont les signes de la grippe A(H1N1) ?
La grippe A(H1N1) diffère peu d’une grippe classique : incubation courte (au maximum de 7 jours) et contagiosité dès la veille du début des symptômes. La grippe A(H1N1) est jusque-là relativement bénigne (en-dehors de la femme enceinte), et se manifeste surtout par une toux importante, de la fièvre et parfois des troubles digestifs.
Les signes d'infection établis par l'InVS et la DGS sont un syndrome respiratoire aigu brutal (toux ou dyspnée), accompagné de signes généraux (fièvre > 38°C ou courbatures ou asthénie). Compte-tenu de l'évolution épidémiologique constatée en France, la définition et le repérage des cas de grippe A(H1N1) ne font plus référence à un voyage dans une zone exposée ou à un contact avec un autre cas.
Ce nouveau virus A(H1N1) est-il très contagieux ?
Ce virus est très contagieux : son taux d'attaque* s'élève à 50 %, contre 10 % pour la grippe saisonnière. Sa transmission est donc extrêmement facile, même au cours d'une saison non propice (printemps, été). * proportion de la population atteinte à partir du moment où 1 cas est introduit.
Est-il dangereux ?La grande majorité des cas sont bénins. Il y a malgré tout des cas graves et des décès susceptibles de toucher les adultes jeunes, les femmes enceintes et les personnes non porteuses de facteurs de risques, contrairement à la grippe saisonnière.
Que faut-il faire en cas de suspicion de grippe A(H1N1) ?Depuis le 23 juillet, une personne qui répond aux critères de la grippe A(H1N1) doit consulter son médecin traitant. Après diagnostic et si nécessaire, le patient se verra remettre une ordonnance de Tamiflu et de masques de protection qu’il se fera délivrer en officine. Le médecin généraliste est également chargé d’orienter les cas graves et les enfants de moins de 1 an vers les centres 15.
Les antiviraux sont-ils efficaces contre la grippe A(H1N1) ?La grippe AH1N1 est pour l’instant sensible aux inhibiteurs de la neuraminidase comme Tamiflu (oseltamivir) ou Relenza (zanamivir). Premier pays en niveau de stock de Tamiflu, la France a largement de quoi faire face aux traitements curatifs. L’Agence Européenne du médicament a publié courant mai une autorisation à utiliser Tamiflu et Relenza chez l’enfant de moins d’un an et chez la femme enceinte et allaitante. La péremption du Tamiflu a été allongée à 7 ans (au lieu de 5).
Quelle est la prise en charge des patients atteints de grippe A(H1N1) ?
Après diagnostic de la grippe A(H1N1) par le médecin traitant, les patients se voient prescrire des masques de protection (masques chirurgicaux) et éventuellement du Tamiflu (oseltamivir). Un traitement symptomatique classique peut être également prescrit : paracétamol, antitussifs, repos à domicile, accompagné de recommandations d’isolement jusqu’à la fin des symptômes grippaux (csmf). Les formes pédiatriques de Tamiflu sont distribuées par les pharmacies à usage intérieur.Lors de la délivrance, rappelez les messages de prévention : lavage des mains à l’eau et au savon pendant 30 secondes, ou à l’aide d’un soluté hydro-alcoolique, mouchoirs jetables à jeter dans une poubelle à couvercle, éviter les contacts inutiles, etc.
Comment tarifier le Tamiflu et les masques ?
Les masques sont délivrés gratuitement sur prescription à raison d’une boîte de 50 masques par ordonnance (ne pas déconditionner les boîtes). La délivrance gratuite de ces masques ne doit pas apparaître sur la facturation à l'Assurance maladie, au risque d'entrainer un rejet de la facture. Le Tamiflu est délivré et pris en charge classiquement (tiers-payant ou facturation directe du patient, puis remboursement par l'Assurance maladie).
Comment constituer vos stocks d'antiviraux et de masques chirurgicaux ?
L'antiviral Tamiflu est à commander classiquement auprès de votre grossiste-répartiteur (hors forme pédiatrique). Quant aux masques, une dotation initale de 10 boîtes de 50 masques chirurgicaux a été livrée gratuitement à chaque officine (stock de l'Etat). Le réapprovisionnement se fera par commande auprès de votre grossiste-répartiteur.
Comment se procurer des masques FFP2 pour protéger le personnel de l’officine ?
Les masques FFP2 destinés au personnel de l’officine sont à retirer dans les sites de distribution de proximité sur présentation d’une carte professionnelle et d’une pièce d’identité. La liste des sites dédiés est disponible sur le
site du Ministère de la Santé et des Sports, rubrique « Organisation locale ».
Les masques sont-ils efficaces ?
La transmission du virus de la grippe se fait par voie aérienne par l'intermédiaire des postillons de mucus infecté que le malade projette lorsqu'il respire ou tousse. Porter un masque est un moyen efficace pour lutter contre le virus, à condition que les mailles du masque soient adaptées au diamètre des particules infectantes. Les projections émises sont constituées de gouttelettes de 5 microns mais aussi d'aérosols de particules beaucoup plus petites (0,2 micron).
Quelles sont les différences entre les masques chirurgicaux et les masques FFP ?
Le masque chirurgical est destiné à éviter, lors de l'expiration de celui qui le porte, la projection de sécrétions. Porté par le patient contagieux, il prévient la contamination de son entourage et de son environnement. Porté par l'entourage d'un malade, le masque chirurgical protège celui qui le porte contre les agents infectieux transmissibles par voie de « gouttelettes», mais non contre les agents infectieux transmissibles par voie « aérienne » (aérosol). Efficace huit heures, il est toutefois recommandé de changer le masque chirurgical dès qu'il devient humide. Le masque FFP est destiné à protéger celui qui le porte contre l'inhalation d'agents infectieux transmissibles, que ce soit par voie « aérienne » ou par voie de « gouttelettes ». Il doit porter la norme européenne EN 149. Il existe trois classes de masques respiratoires jetables. Par ordre croissant d'efficacité : FFP1, FFP2, FFP3. L'efficacité prend en compte l'efficacité du filtre et la fuite au niveau du visage. Efficace huit heures, il est néanmoins recommandé de changer le masque FFP toutes les quatre heures, voire à chaque fois qu'on le retire (pour manger ou boire...). Il peut être plus difficile à supporter car il tient chaud et peut gêner la respiration. Le masque FFP2 n'offre pas de protection absolue mais divise par 10 la concentration de contaminants.
En savoir plus sur les masques (photos et mise en place).
Existe-t-il un vaccin contre la grippe A(H1N1) ?
Les premières doses de vaccin, en quantité limitée et actuellement en attente d'AMM, ont été livrées au Ministère de la Santé le 27 août. Le gouvernement a passé une commande ferme de 94 millions de doses auprès de GlaxoSmithKline (50 millions), Sanofi Pasteur (28 millions) et Novartis (16 millions). A ces commandes fermes s’ajoutent des tranches supplémentaires optionnelles de vaccins réservées à hauteur de 34 millions de doses auprès de Sanofi Pasteur (28 millions) et Novartis (6 millions).Les trois laboratoires ont opté pour le même mode de fabrication : la culture à partir d’oeufs de poule embryonnés. Plusieurs millions de doses sont attendues à la mi-octobre, période où les autorisations de mise sur le marché - nécessaires à la campagne de vaccination - seront délivrées.
Qui sera vacciné contre la grippe A(H1N1) ?
La vaccination ne sera pas obligatoire.Les soignants, les femmes enceintes, les personnes en contact avec des enfants de moins de 6 mois et celles souffrant d’une pathologie lourde seraient les premiers à être vaccinés. Le deuxième groupe concernerait les 3-18 ans et le dernier l’ensemble de la population. Parmi les personnes âgées, seules celles souffrant de pathologies lourdes seraient prioritaires, les autres ayant plus de chances d’être immunisées naturellement que le reste de la population pour avoir rencontré un virus approchant au cours de leur vie.Une circulaire sur la stratégie vaccinale est attendue fin août-début septembre.
Quel sera le schéma de vaccination ?
Deux injections à 3 semaines d'intervalle seront nécessaires. Les deux doses devront provenir du même laboratoire.Une co-circulation du virus de la grippe saisonnière avec celui de la grippe A(H1N1) est possible. La vaccination contre la grippe saisonnière sera donc prioritaire chez les personnes de plus de 65 ans, dès fin septembre. Par la suite, ces personnes n'auront peut-être besoin que d'une seule dose de vaccin contre la grippe A(H1N1).
Où se dérouleront les séances de vaccination ?
La campagne vaccinale sera initiée par les préfets. Chaque département doit déterminer un minimum de 3 sites de vaccination spécialement créés pour l'occasion, notamment dans des gymnases ou des salles polyvalentes.Chaque équipe-type de vaccination, composée au moins d’un médecin ou d’un infirmier et de 3 agents vaccinateurs, devra « être en mesure de réaliser 30 injections par heure et par agent vaccinateur ». Les préfets auront à informer la population dans la presse locale à la fin du mois de septembre, expliquant notamment la nécessité d’une tenue vestimentaire sans manche ou permettant de relever facilement la manche pour « limiter le passage par un sas de déshabillage ».Enfin, une traçabilité individuelle systématique est prévue.
Et demain ?
Jusqu’à présent, la sévérité de cette grippe A est modérée. Mais le virus A(H1N1) circule très rapidement dans le monde : 177 pays ont déjà recensé des cas de grippe A(H1N1). En France, au cours des trimestres à venir, il est possible que 10 à 20 millions de personnes soient infectées par ce virus grippal pandémique. Ce grand nombre de personnes malades risque de paralyser l’économie.
Le pire serait la mutation de ce virus AH1N1 peu pathogène ou sa recombinaison avec le H5N1 aviaire hautement pathogène. En 1918, la grippe espagnole à H1N1 avait aussi connu une première poussée modérée au printemps, suivie d’une flambée grave en automne.Dans tous les cas, les mesures barrières visent à ralentir la propagation pour étaler dans le temps la vague pandémique.
En tant qu'employeur, comment se préparer à la pandémie grippale ?
Il est nécessaire de réfléchir dès maintenant à un Plan de continuité d'activité (PCA) pour assurer le maintien de l'activité de l'officine en cas de pandémie.Les 20 étapes du Plan de continuité d'activité :1. Désignez un responsable chargé de préparer l'entreprise à la pandémie.2. Evaluez l'impact de la pandémie sur votre activité (taux d'absentéisme, restriction possible de caisses...).3. Identifiez les facteurs pouvant freiner votre activité (transport, défaillance de fournisseurs ou de clients).4. Coordonnez votre plan d'action avec les entreprises extérieures dont l'activité est la même (les pharmacies environnantes par exemple).5. Identifiez les postes dont la mise en veille pendant quelques semaines (en cas de pandémie) ne remettrait pas en cause votre activité.6. Etablissez deux à trois hypothèses de continuation de l'activité en cas de pandémie grippale (en tenant compte du taux d'absentéisme et de la fermeture des crèches et des écoles).7. Organisez des modalités spécifiques d'accueil des employés, compte tenu des limitations de transport et de restauration collective.8. Créez un plan de communication à destination des fournisseurs et des clients.9. Identifiez les postes clés indispensables au maintien de l'activité (et qui ne pourront pas être supprimés en cas de pandémie).10. Imaginez des hypothèses d'aménagement du temps de travail en cas d'absentéisme (heures supplémentaires, horaires décalés...).11. Identifiez les postes pouvant être exercés à distance.12. Intégrez, dans le document d'évaluation des risques, interne à l'entreprise, les risques liés à la pandémie.13. A partir de ce document, formalisez noir sur blanc les mesures de prévention et d'hygiène à respecter au sein de l'entreprise.14. Coordonnez ces mesures de prévention avec la médecine du travail.15. Définissez des mesures destinées à freiner la contagion (gestion des déchets contaminés, des entrées dans l'officine ou de la ventilation des locaux).16. Déterminez les équipements nécessaires pour protéger le personnel (port de masques) et se les procurer.17. Disposez de ces équipements en nombre suffisant et former le personnel à son utilisation.18. Consultez les délégués du personnel, le comité d'entreprise ou le CHSCT sur le contenu du plan de continuité.19. Communiquer régulièrement avec le personnel sur ces mesures visant à lutter contre la pandémie.20. Faire des exercices de simulation afin de vérifier si les hypothèses étudiées sont réalistes.

Masques

mercredi, septembre 02, 2009

Réseau

Faire partie d'un réseau de soin est une démarche quasi naturelle pour nous, pharmaciens, qui souhaitons donner une dimension plus complète à notre exercice quotidien. Le réseau de santé est une structure de proximité autour du malade et donc le complément à notre exercice officinal. Il crée le lien qui souvent fait défaut à savoir la liaison ville-hôpital et hôpital-ville. Pour notre participation active à des réseaux de santé et améliorer ainsi nos propres pratiques professionnelles, il faut bien connaître les objectifs et le fonctionnement des réseaux.
# Objectifs d'un réseau de soin
Dans son usage habituel, le réseau de santé représente un groupe de professionnels de la santé : médecin, pharmacien, infirmier, kinésithérapeute... qui travaillent conjointement pour suivre les mêmes patients autour d'une pathologie (par exemple le diabète, la mucoviscidose, ...) ou parce qu'ils appartiennent à la même tranche d'âge (par exemple les personnes âgées) ou encore autour d'une action de prévention (par exemple les patients présentant des conduites addictives). Il assure une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l'éducation de la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins et peut participer à des actions de santé publique. Le réseau de soin procède à des actions d'évaluation afin de garantir la qualité de ses services et prestations. Les membres du réseau échangent entre eux les données du dossier médical du patient suivi afin de coordonner les soins tout en respectant les règles déontologiques et éthiques liées à leurs professions.Le réseau n'a pas le statut de personnalité morale. Il peut s'adosser à une structure juridique telle que l'association par exemple. Son organisation est formalisée par des documents contractuels.
Pour une bonne intégration à un réseau, en voici la définition :
(LOI DU 4 MARS 2002 RELATIVE AUX DROITS DES MALADES ET À LA QUALITÉ DU SYSTÈME DE SANTÉ
Les réseaux de santé ont pour objet de favoriser l'accès aux soins, la coordination, la continuité ou l'interdisciplinarité des prises en charge sanitaires, notamment de celles qui sont spécifiques à certaines populations, pathologies ou activités sanitaires. Ils assurent une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l'éducation à la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins. Ils peuvent participer à des actions de santé publique. Ils procèdent à des actions d'évaluation afin de garantir la qualité de leurs services et prestations »
A quoi un réseau de soins ?
L'objectif d'un réseau est d'améliorer la prise en charge d'une pathologie ou d'un type de population précis : son fondement est la coordination des professionnels qui s'engagent à assurer la continuité des soins et à améliorer leur qualité, avec des protocoles définis en commun, tout en mesurant les coûts engendrés. ...
Comment faire partie d'un réseau ?
... Les réseaux peuvent avoir une structure nationale, régionale, départementale ou locale. Nous pouvons nous rapprocher de la structure de notre choix et rentrer dans le réseau qui nous correspond en fonction de nos centres d'intérêt. ...
D'autre part l'appartenance au réseau implique de se conformer à des référentiels de bonnes pratiques qui définissent la manière dont les patients doivent être soignés au sein du réseau. ...
Que changent les réseaux pour les de santé et pour les pharmaciens ?
La pratique en réseau est un apprentissage : les professionnels doivent travailler selon un mode plus concerté (concertation secteur médical/secteur paramédical, concertation spécialistes/généralistes, concertation ville/hôpital), en mettant des moyens en commun et en partageant des informations sur leurs patients.
Points à retenir
Dans son usage habituel, le réseau de santé représente un groupe de professionnels de la santé : médecin, pharmacien, infirmier, kinésithérapeute... qui travaillent conjointement pour suivre les mêmes patients autour d'une pathologie ou parce qu'ils appartiennent à la même tranche d'âge ou encore autour d'une action de prévention. Il assure une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l'éducation de la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins et peut participer à des actions de santé publique. Le réseau de soin procède à des actions d'évaluation afin de garantir la qualité de ses services et prestations. Les membres du réseau échangent entre eux les données du dossier médical du patient suivi afin de coordonner les soins tout en respectant les règles déontologiques et éthiques liées à leurs professions.

09.12 UVD 09 F 1765 IN - ® UTIP FPC 2009 - 02/09/09(UTIP FPC)UTIP FPC
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